Absolument. Je me demande si beaucoup de pros éprouvent une quelconque passion lors des mariages, par exemple.....

Je vient d'arriver à Cannes et je peux vous dire que les pros, ils passent leur temps à regarder ce qu'il ont pris ...

Apple iPhone 6 iPhone 6 back camera 4.15mm f/2.2

Un photographe qui n'a ni commande, ni obligation de résultat que ceux qu'il se fixe et qui vend quelques photos n'est pas un professionnel .C'est un artiste ou un amoureux des anciens procédés qui gagne un peu ou beaucoup d'argent avec son travail , même si fiscalement ou par l'Insee il et mis dans la même case que le pro..

JP

Un photographe qui n'a ni commande, ni obligation de résultat que ceux qu'il se fixe et qui vend quelques photos n'est pas un professionnel .C'est un artiste ou un amoureux des anciens procédés qui gagne un peu ou beaucoup d'argent avec son travail , même si fiscalement ou par l'Insee il et mis dans la même case que le pro.

Ce que je peux dire c'est que je l'envie car ce bonheur est trop rare aujourd'hui.

Longue vie et bonheur à tous ces dinosaures encore en activité .

JP

Lorsque vous saisissez des instants, ils sont par définition fugaces : regarder immédiatement ne change rien. Vous ne pourrez pas la refaire en mieux.

Pardonnez-moi, mais je suis un peu agacé de voir régulièrement ressortir le serpent de mer de la notion de "pro" et de sa soi-disant (non-)adéquation ou (in)compatibilité à l'usage d'un Leica M.
Tout tourne autour de la notion de "Pro" comme cela vient d'être bien dit, mais j'ai l'impression que la définition qui en est donnée est quelque peu biaisée. Un pro est pour moi (et pour mon percepteur) une personne qui assume de tirer une partie ou la totalité des ses revenus de son activité photographique. J'insiste sur "une partie" car elle peut être infime comme dans le cas de certains auteurs ou artistes qui l'assument comme telle, et fiscalement, et juridiquement. Ils n'ont ni commande ni autre obligation de résultat que celles qu'ils se fixent, et même si leurs contraintes sont aux antipodes des photoreporters ou des photographes de mariages pour ne parler que d'eux, n'allez pas leur expliquer qu'ils en sont pas des pros, vous les blesseriez inutilement.
Parmi ceux-ci, j'en connais qui travaillent encore au M6, voire au M4, voire au Rolleiflex (si si !) et certains au M numérique avec du gaffer sur l'écran, justement pour garder leurs habitudes, sensations et autres réflexes. Parce qu'un Monsieur comme G. Le Querrec leur a dit un jour devant moi qu'il y a un temps pour "prendre" des photos et un autre pour les regarder. Parce qu'ils on trouvé que ça avait un sens, et pouvait donner un autre sens à leur pratique...
Bref... Tous les Pros ne font pas le même métier et n'ont pas les mêmes besoins. Le débat de l'outil n'a à mon sens rien à voir avec le professionnalisme. Il a juste à voir avec la démarche de chacun, et l'intimité que chacun peut développer avec son outil de prédilection.
"Dans le temps" on connaissait sa cellule et le comportement de son film, et on adaptait plus ou moins tout ça à ses besoins par un choix de matériaux et de traitement adapté. J'ai tendance à penser qu'on veut aujourd'hui tout et tout de suite, en entrant soi-même le moins possible dans l'équation de la réussite. Ce n'est qu'un avis personnel; l'essentiel reste que chacun puisse trouver l'outil qui lui convient, et même si je ne suis concerné que de loin, je ne peux qu'apprécier les démarches de différentiation de la marque au point rouge.
My two cents.
Pierre.