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Bonjour à tous,

Lecteur depuis un peu et Leica-tiste depuis encore moins longtemps, je me permet aujourd'hui de venir vous demander d'éclairer mes lumières.

J'ai donc terminé hier mon premier film 135 (Kodak TMax 400) avec mon M6 TTL 0.58 et un Zeiss Biogon 35mm - f/2.8. J'ai eu des problèmes au chargement du film. J'ai eu l'impression de déchirer le film. Bref pas super. A la fin du film, j'ai eu à nouveau du mal à rembobiner le film dans sa cartouche.

Direction le noir de la salle de bain pour mettre en spire le film et le développer. Je sens qu'à certains endroits du bord du film, les "crans" sont déchirés. Difficilement, j'arrive à mettre le film en spire.

J'ai développer avec du Rodinal à 1+25. J'ai laissé sécher puis je suis passé au scan avec un Espon 3170. Et là je découvre des grosses rayures sur les vues scannées...

Voilà des exemples :









Qu'en pensez vous ? Merci d'avance pour vos retours.

Bonjour Vincent et bienvenue sur le site Summilux.net où vous trouverez une bande de "fous" passionnés toujours prêts à vous donner des conseils presque sans limite .

Concernant vos débuts dans le monde du M je trouve que vous vous débrouillez bien. Par contre difficile de dire ce qui s'est passé. Peut-être avez vous mal engagé le film qui s'est bloqué en travers, ce qui a entraîné la rupture des crans sur la péloche.

Je vous conseille de sacrifier un film ou de trouver un vieux film périmé, et de vous entraîner à des cycles d'embobinages/réembobinages. Il peut aussi s'agir d'un défaut du film mais c'est assez rare... ou d'un problème technique... A voir aussi.

Personnellement je n'ai jamais eu de tels problèmes avec mon M6 mais la mise en place de la pellicule doit toujours se faire avec attention, surtout au début de l'accrochage.

Voilà ma modeste contribution. Bon courage et persistez car ces satanés Leica en valent le coup...

Les traces visibles sur la première vue ne peuvent avoir été faites dans le boîtier.
Je ne comprends pas bien quelle pourrait être l'origine : sont-elles vraiment sur le négatif, ou ne seraient-elles pas plutôt sur la vitre du scanner ?

Les rayures n'auraient elles pas pu se faire lors de la manipulation pour le développement?

J'ai deja eu ce genre de rayure.

Pour moi, c'est due au scanner. de tels traces n'apparaissent pas sur les négatifs.

Merci à tous pour votre accueil et vos réponses.

Je vais nettoyer la vitre du scanner et re-tester un scan des négatifs.

Je pense que certaines viennent du développement (mise en spire) mais pour les longitudinales, je ne sais pas. Les traces me semblent bien être sur le négatif.

Si quelqu'un dans les environs de Versailles a un vieux film à me "donner" pour que je m'entraine, je suis preneur.

Au plaisir de vous lire !

Non juste un petit essuyage à la peau de chamois puis séchage avec une pince lestée.

Et un passage à l'essoreuse à salade (dans les spires) avant la pince lestée.
Séchage très rapide

Je note pour la prochaine !



Excellente cette technique !

J'ai eu exactement le même problème de chargement dès le premier film avec mon MP tout neuf. J'ai correctement introduit le film en respectant les consignes et le schéma, et pourtant seule la partie supérieure de l'amorce semble avoir correctement mordu dans un premier temps et pas la partie inférieure. Le film s'est bloqué au rembobinage après avoir fait les 36 vues. Je l'ai fait ouvrir par un CCL qui a enlevé l'optique et nous avons constaté qu'une partie du film était passé entre l'objectif et le rideau !!! Il a du déchiré le film pour le retirer mais le rideau est marqué à un endroit. Je l'ai donc renvoyé à Solms en espérant un échange standard ou bien au moins un changement de rideau.
En fait c'est la notice, je pense qui est mal faite car pour quelqu'un qui n'a jamais chargé de M il faut préciser, corrigez moi si je me trompe, qu'une fois le film en position, il ne faut pas refermer le boitier comme ils le disent, mais au contraire actionner le levier d'armement en guidant l'amorce et en la repositionnant correctement avec le doigt. Sinon on risque ce genre de problèmes.

une fois le film en position comme mentionné par le schéma (film engagé dans la "tulipe") on referme le boîtier, on déclenche une fois à vide, on retend le film en bobinant, on déclenche une deuxième fois en s'assurant que la manivelle tourne...en faisant comme cela il n'y a aucun risque de louper un chargement...

Je n'en suis pas encore arrivé ! Et heureusement pour moi !

J'ai "réussi" à charger sans soucis hier soir mon 2d film dans le M6. RDV d'ici quelques jours quand j'aurais fini le film pour le verdict !

heuu... si le négatif a été développé dans une machine, c'est un problème au labo ! rayures noires au tirage donc l'émulsion a été rayée, probablement par une manipulation peu scrupuleuse de l'opérateur dans les machines où je me laverais pas les pieds. ce genre de mésaventure m'est arrivée dans un minilab, et en plus avec des bains pourris... lorsque l'émulsion est humide, elle devient exrtèmement tendre, donc sensible à tout glissement avec impureté, et crée irrémédiablement une bonne grosse rayure

Là c'est un développement maison. J'ai essayé de faire gaffe mais vu que les crans du film étaient abîmés à plusieurs endroits, j'ai un peu galéré à la mise en spire et c'est certainement à ce moment que j'ai fait les marques noires. Ce que j'explique moins c'est les rayures horizontales.

oké. comme le fait remarquer fort justement l'un d'entre nous, ne jamais forcer. à l'amorce du film dans le boîtier, tu peux largement consacrer deux images au bon placement du négatif dans les guides crantés, en déclenchant 2 fois à vide. tu peux ensuite, en toute sécurité rabattre le presse film et verrouiller le dos. en rembobinant doucement tu assureras une bonne tension de la pellicule et donc une planéité la meilleure possible.
bref, il est possible de ces rayures aient été faites :
1 - à la mise en place du film sur une surface poussiéreuse si le presse film n'était pas parfaitement propre comme la baignoire de ta chérie qui sort de la douche.
2 - à la sortie de la bobine si celle-ci a vécu un pique-nique tourmenté au bord de la plage.
3 - au développement, si la cuve patterson a servi de mangeoire pour le chat ou de récipient pour les potes qui viennent boire un bière et manger des tucs.
et pour finir, la recherche d'ADN s'impose !