A partir du 28 septembre 2007, exposition visible aux heures de spectacles.
GRIS JAZZ : Improvisations fugitives
GRIS JAZZ, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre. Une rencontre avec des musiciens, le jazz, des passeurs, des entremetteurs, qui ont permis l’aboutissement de cette aventure photographique.
GRIS JAZZ est aussi un hommage rendu à un art de l’instant et de l’éphémère porté par des artistes en quête de liberté : le jazz. Si ces images, ces quelques portraits existent, je le dois à la formidable spontanéité, l’ouverture d’esprit et l’inclination au partage et au dialogue de tous ces protagonistes. Aucune image volée, mais toujours ce consentement, cette invitation à entrer dans le jeu. L’improvisation rendue par le hasard de l’écriture photographique m’a permis de concevoir le thème ici exposé.
L’acte photographique, j’en suis persuadé, est d’abord un acte d’amour.
GRIS JAZZ est aujourd’hui une rencontre avec l’œil du public, témoin lui aussi de ces moments musicaux. Ces clichés évoqueront sans doute quelques souvenirs.
Parce que la photographie n’existe que dans le regard de l’autre, parce qu’elle vit dans les yeux de celui qui l’observe, je suis ému de dévoiler aujourd’hui ces quelques images, à voir, et peut-être à entendre. C.H.
Petite biographie romancée :
« j'étais encore qu'un gamin quand j'ai découvert le jazz et les photographies de Francis Wolff qui illustraient les pochettes du label Blue Note. Jazz et photographie formaient à mes yeux un couple inséparable, en noir et blanc. Ma passion grandissant, je me suis intéressé plus largement à la photographie noir et blanc avec une prédilection pour les travaux de Jean-Loup Sieff (pour l’esthétique), Diane Arbus (pour son regard posé sur les êtres humains, la « différence humaine »), ainsi que de nombreux reporters photo comme Abbas, Gilles Caron (pour le feu de Dieu !)ou l’immense Jane Evelyn Atwood, pour ne citer qu’eux. Aujourd'hui, je croise le fer avec les artistes de l'urgence, dans la proximité de leurs émois et vivre le jazz de l'intérieur. Enfin, je ne peux passer sous silence mon affection pour le travail du photographe et « jazzman » Guy Le Querrec, dont chaque image me fait entendre la note bleue ! C’est un peu à cause de lui (ou grâce) que j’ai fini par troquer définitivement mon saxophone pour un vieux Leica ! »
Christophe Huber collabore à la revue mensuelle Jazz Magazine. Photographe, il poursuit sa « quête de l’autre dans l’acte scénique » au travers de ses rencontres multiples. Il réalise des photographies de théâtre et projette un travail sur les coulisses de l’opéra.
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