anGy a écrit :
Le côté extrême, ultime de ce M10M est très tentant.
Cela dit, pour rester logique, il ne me viendrait pas une seconde à l'idée d'utiliser ce genre de boîtier pour me limiter à un affichage sur écran.
Ce qui implique d'imprimer, large de préférence, ses plus belles photos pour exploiter réellement les capacités du M10M.
Mais, encore une fois pour rester cohérent, ne faudrait-il pas dès lors accompagner ce genre d'achat par l'utilisation d'une imprimante piezo, histoire de réellement pouvoir coucher sur papier toutes les nuances qui distinguent le N&B d'un monochrom de celui d'un boîtier couleur converti?
Si c'est le cas, c'est une contrainte supplémentaire à envisager (acheter une 2é imprimante piezo ou un jeu d'encres piezo qui bloquent son imprimante en N&B pendant un moment).
Pour avoir utilisé un Monochorm de 1ère génération je suis convaincu qu'un capteur N&B donne un rendu de base plus naturel, plus argentique que celui d'un capteur couleur converti.
Mais je ne pense pas qu'il faille généraliser: beaucoup de photos éditées en N&B on été largement post-traiîtées. Dans ces conditions le Monochrom n'offre (pratiquement?) pas d'intérêt.
Un exemple avec la photographe Julia Anna Gospodarou qui travaille au Fuji GFX50s et gagne des prix avec ses productions:
https://www.juliaannagospodarou.com/Pages/EnVisionographyLes photos présentées sur le site de Leica pour accompagner le lancement du Monochrom me font d'ailleurs penser qu'elles auraient presque toutes très bien pu être tirées au M10 et converties, bien malin qui verrait la différence sur ce genre de rendu très contrasté.
L'intérêt du Monochrom réside dans la nuance, le léché des gris moyens et, là, même les plus optimistes qui bidouillent les couches RVB peuvent gentillement aller se rhabiller.
Amen
à mon humble avis l'impacte de l'impression, choix des encres, des papiers etc, masquera la différence entre NB d'un monochrome d'un fichier couleur posttraité.