Je suis en Suisse, il y a moins d'heures d'avion que de se rendre au Japon et le mode d'emploi est en français.

Je suis comme mamac, assez manique et précautionneux avec mon matériel. Si le défaut cosmétique est trop difficile à supporter… Il faut demander un échange sans tarder !

Il est vrai que lorsque l’on a pris la décision d’ouvrir son portemonnaie pour un M8, on se retrouve avec les yeux pleins d’émotions lorsque le vendeur nous le présente, cette brume obscurcit notre raisonnement et nous empêche d’avoir un œil implacable pour déceler toutes imperfections. Imperfections, qui si elles existent ne seront remarquées que chez soi…

A la lecture de ce fil, je suis surpris de voir que le M8 s’use vite, des lettres collées se décollent… Pas génial coté qualité ? Moi qui commençais à être tenté par ce bijou, cela me refroidit un peu…

Tenté parce qu’en Suisse, jusqu’au 31 décembre 2007 son prix est d’environ CHF 6000.- (avec rabais), soit à peu près : http://www.google.fr/search?q=6000+CHF+en+euros TTC, un tarif intéressant !

http://www.leica-camera.ch/leica-camera ... 10016C.pdf

Mon parc Leica est ou a été constitué de : R-3, R-4, R-5, R-6, R-6.2, R-7 avec des optiques allant de 21mm à 180mm et de M6 avec 35mm, 50mm, 90mm le tout a été acheté neuf, sans jamais aucun défaut cosmétique… Après, c’est autre chose…

Moi aussi, tout à fait normalement ! Mais je dois veiller à bien enclencher jusqu'au fond de la griffe.

(Comme beaucoup, je pense que c'est une hérésie de mettre un flash sur un Leica M.)

Je le pense aussi, et en plus, si l’on n’enclenche pas jusqu’au bout en forçant un peu le flash sur la griffe, il ne se déclanche pas… J’espère que ce n’est pas une généralité, mais cela le fait sur mes 2 M6 (non TTL).

Oui, en manuel dans la majorité des cas. Mais avec les excellents films du marché, souvent le flash n’est là que pour un très discret plus de lumière.
Mais honnêtement, moins j’utilise le flash mieux je me porte…

A mon goût, l’essentiel est de vivre une relation avec son boîtier et ses objectifs qui l’accompagne. A chaque nouveau boîtier, l’on se sent décontenancé et il faut griller quelques films avant de retrouver ses repères.

Avec le temps, le Leica devient l’extension de la vision et un viseur 0.72x ou 0.85x ne change rien car c’est la connaissance du résultat qui fait la photo.

Pour ma part, j’ai longtemps eu des difficultés avec la focale de 90mm, jusqu’à ce que je comprenne que le cadrage précis est illusoire et qu’il vaut mieux se fier à sa vision forgée par l’habitude.

Pour débuter, le choix d’un M (0.72x) et d’un 50mm est excellent ! Mon trio gagnant est le 35mm 50mm et le 90mm.

Pour ma part, je passe par des périodes… plusieurs mois qu’au 35mm, idem pour les 50mm et 90mm (en fait bien moins pour cette dernière). En photographiant régulièrement avec la même focale, on devient tellement connaisseur de celle-ci que le viseur devient presque inutile.