Le sélénium n'est jamais mort, ses caractéristiques photo voltaïques ne "s'usent" pas, par contre, avec le sélénium, le problème majeur c'est la mauvaise capacité d'être soudé ; les contacts entre la cellule et le reste du circuit sont, eux, très délétères. Si l'on a accès à ces contacts, c'est du gâteau, désoxydation et un peu de laque conductrice (à base de sels d'argent) et hop, le galva reprend du service. Des cellules de ce type, j'en ai restauré une bonne vingtaine. Mon problème avec la métraphot en question, je ne sais pas comment avoir accès à l'intérieur.
En tout cas, merci de ton message
Un petit détail qui pourra (peut-être) alimenter ce fil:
La remise en état de cette petite métraphot relève des mêmes principes que ceux à mettre en oeuvre pour les leicameter qui sont nombreuses à ne plus fonctionner...
Sélénium, pas mort
Mais ce détail risque de tranférer ce fil sur Leica M...
Autre détail pour Leopold,
Calibration,
Que nenni, avec le sélénium, pas d'alimentation dont la tension et (ou) l'intensité variables avec l'usure de la pile demanderait, en effet, une (re)calibration. Ici, c'est différent: x photons génèrent y électrons qui attaquent le galvanomètre, et ceci, quel que soit l'age de la cellule, c'est invariant et uniquement lié aux caractéristiques physico-chimiques du sélénium. C'est le gros avantage de ces anciens photomètres.
Merci encore de ton intérêt.
Amitiés,
Stéphane