PeterR et Max160, merci pour vos réponses
Je n'ai pas trop envie de rentrer dans la comparaison entre 2 formats, pour rester sur le thème de l'optique.
D'ailleurs, si on voulait comparer le M240 et le S2, la densité et la taille des pixels sont quasiment identiques ; seul joue, me semble-t-il, le rapport d'agrandissement puisque les formats sont différents. Non, en fait, j'essaie de comprendre quelles optiques sur un M240 permettraient d'approcher, voire d'égaler, un certain rendu que j'ai constaté sur des photos faites au MF.
Le portrait du lien envoyé par PeterR est tout en nuances et s'approche du velouté auquel je pense. (Au passage, je suis bluffé par le MM, qui paraît vraiment donner un rendu argentique). L'idéal serait d'avoir le fichier en haute résolution ou un tirage papier pour vraiment l'apprécier. Mais on sent quelque chose tout de même. Un autre référence sur laquelle j'ai également perçu ça, c'est par exemple les photos du livre "La colline des anges" de R. Depardon et Jean-Claude Guillebaud. Là aussi, les photos sont douces tout en étant détaillées.
Je continue à lire à droite et à gauche aussi en parallèle avec ce fil. J'ai lu quelqu'un parlant d'une différence dans la conception des objectifs entre les Allemands et les Japonais, tout au moins jusqu'à il y a une quarantaine d'années. En résumé, cette personne disait que les opticiens allemands mettaient à l'époque l'accent sur les hautes fréquences (plus de 30 pl/mm) et les opticiens japonais faisaient utile en mettant l'accent sur les basses fréquences (en-dessous de 10 pl/mm). Il disait que les optiques allemandes de cette époque donnent des images moelleuses tout en étant bien définies et les autres des images plus tranchantes, plus sèches. Cela expliquerait peut-être les différences de moelleux sur les photos faites avec des optiques anciennes et et celles avec des optiques récentes. La discussion portait sur du MF et du GF. Je me demande si c'est également vrai pour du 24x36. En suivant ce raisonnement, les optiques anciennes de Leica (cf. le lux 50 de 1965 de la photo citée) devraient effectivement donner plus de velouté que les optiques récentes. Qu'en pensez-vous ?
En numérique, il me semble qu'un autre élément au moins peut influer sur ce rendu, en plus de l'optique : c'est la courbe de réponse du capteur (ou du logiciel de développement ?) dans les hautes lumières. Sur le portrait cité par exemple, les hautes lumières paraissent bien traitées. Je veux dire qu'elles ne sont pas trop éclaircies pour ne pas "tuer" les nuances.
Cordialement
Bernard