Bonjour.
Je fais du concert (principalement jazz) depuis plus de 40 ans, aussi bien grandes scènes "comme en plein jour", que dans des micro-clubs où l'on regrette de ne pas avoir amené sa bougie. Le passage de l'argentique au numérique à ouvert une porte vers un monde nouveau, les capteurs récents ont quant à eux allumé la lumière. Mais mais mais... et ceci dit sans aucune prétention (chacun sa quête et les moyens qui vont avec...), je n'ai jamais eu besoin de telles sensibilités pour photographier la scène (je ne parle pas des afters, back stages et Cie où l'on doit souvent se contenter d'un néon poussiéreux et en fin de vie). Je considère en effet que lorsque on a besoin de sensibilités de cet ordre, il n'y a plus de relief, plus de contraste, en bref plus grand chose a photographier, hormis le scoop qui fera passer tout aspect esthétique au second plan, et, à ce stade, la dynamique résiduelle du capteur, quel qu'il soit, a du plomb dans l'aile. Mais je ne vais pas plus longtemps "ramener ma science", i.e. radoter.
En revanche, ce que je peux dire, c'est que depuis 9 mois j'ai tout bazardé (Fuji, Nikon...) pour passer au SL (601), et que pour l'instant je n'ai pas connu mieux en termes de confort de travail (visée), capacité à remonter les zone sous-ex sous Lightroom, et facilité de débruitage (au pire avec un coup de Topaz pour les causes désespérées). Je ne dépasse jamais 6400 ISO, quitte à sous-exposer d'un ou deux crans, ce que le capteur tolère fort bien en gardant pas mal de matière sous le pied.
Tout ceci n'est, bien entendu, que ma propre expérience, mais je recommanderai sans hésiter de tester ce SL premier du nom en concert... pour le prix d'une occase qui se revendra sans souci si le coup de foudre n'est pas au rendez-vous.