Bonjour, je suis le joyeux zigue - en phase toutefois pre-drépressive - qui vient de passer 20 jours avec le couple IIIf et Summitar de Piga, pour un tour de France de gros touriste, des Alpes à Biarritz en passant par Nîmes, comme je les aime :
un premier essai au 'vissant' dans des conditions exceptionnelles (du temps, appareil et objectif en grande forme, viseur externe pur, jeu de filtres et choix de films NB Rollei) et une remarque sur ce que je lis sur 'le M qui en terme d'efficacité ne se compare même pas'.
En effet j'ai trouvé l'ensemble IIIf et viseur plus rapide que le M6, lui même plus lent que le M4 ! Du moins le IIIf est-il au moins comparable à un M sans cellule avec viseur externe, ce qui est déjà énorme. L' expo nécessairement réglée d'avance, ajustement du point, mais on porte simplement le cadre - nu - à l'oeil dans le geste de déclencher. Point.
Pas de point à faire dans un rectangle gris ou de flèches à ajuster au moment du cadrage et ça change un peu tout du moment qui, pour le coup, est consacré seul à la composition.
Alors, oui, on peut monter un viseur SBOOI sur un M, reste la beauté, à la fois simple et chargée, de l'objet 'IIIf échelle rouge et retardateur', les réactions sympas, nostalgiques et attendries qu'il engendre, pas souvent rencontrées au M...
La différence de réactions que l'on doit rencontrer entre :
- porter une Rolex Prince ancienne en acier plutot qu'une montre Royal Oak en or jaune,
- rouler en Alfa de 1967 plutot qu'en Maserati sonore
- avoir aux pieds de vieilles Lobb 'parisiennes' ou de vraies espadrilles, plutot que des Berluti violettes
Comme je ne scanne ni ne poste toujours pas, et que je veux plus me faire engueuler ici, je retourne en silence soigner l'absence, rendue aïgue, de ce bel appareil, retourné à son passionné de propriétaire que je salue bien (tout en laissant sécher les rouleaux exposés au Summarit, qui est un monde en soi plus qu'un objectif).
Amitiés