rbus |
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Membre des Amis Messages : 588Depuis le 29 oct 2009 paris |
Deux jours avec le M11, c’est court pour en tester toutes les fonctions, aussi me suis-je contenté de l’utiliser à l’identique de l’utilisation quotidienne que j’ai de mon M10R. Je vais amender un peu les premières impressions que j’avais eu lors de la brève prise de contact avec le M11. Visuellement le M11 argent parait un petit peu plus fin que mon M10R. Les légères différences de design (ligne avant du capot plus haute et dissymétrique, meilleure intégration des touches et de l’écran à l’arrière) confèrent au boîtier un petit avantage visuel sur mon M10R. Sur le terrain du design je regrette que le levier de sélecteur de cadre n’ait pas été modifié. Je trouve l’actuel visuellement trop petit et trop rond. Peu ou pas de différence perçue quant à la qualité des revêtements du capot pour cette finition. Les commandes (déclencheur, bague de mise sous tension, touches de fonction, flèches directionnelles) m’ont parues d’un « feeling » identiques à celles de mon M10R malgré l’insistance du vendeur sur « les meilleures sensations haptiques » du nouveau boîtier. Pour moi il s’agit d’éléments de langage marketing, mais peut-être que l’âge a diminué ma sensibilité digitale (ou est-ce le froid qui a rendu mes doigts gourds…) Par contre la molette de sélection de la sensibilité a effectivement une manipulation améliorée comparée à celle de mon boîtier : plus souple et moins de jeu. Toujours d’après le vendeur c’était une faiblesse des M10, source de quelques pannes. La molette arrière peut être maintenant appuyée pour déclencher telle ou telle fonction que l’on aura programmée. Ce qui fait 3 touches de fonction personnalisables sur le boîtier : la touche FN, la molette et le bouton placé sur la partie supérieure du capot. Possibilité superflue en ce qui me concerne, car je n’en ai pas l’utilité. La semelle est totalement repensée, la manipulation de la batterie aisée, proche de celle de l’Hasselblad X1D : un levier de verrouillage/déverrouillage et ensuite une légère pression sur la batterie elle-même pour la sortir. La qualité perçue de cette éjection est médiocre, la batterie jaillie comme un diable de sa boite avec un bruit de ressort métallique. Je rejoins Le Lithographe sur son appréciation de cette semelle : elle fait un peu cheap et la prise USB-C nue y contribue fortement. Une fois de plus le demi-étui Leica semble s’imposer. Il est actuellement indisponible. Le temps de mise sous tension est du même ordre sur les 2 boîtiers : on compte jusqu’à 3 (2 secondes environ ?) et le boîtier est disponible. Cela ne m’a jamais gêné avec le M10, il n’y a pas de raison que cela me gêne plus avec le M11. Par contre l’obturateur s’ouvrant à la mise sous tension, c’est mon premier M qui fait du bruit à l’allumage… L’écran arrière est plus grand, beau plus défini et d’une luminosité supérieure, attention au réglage de celui-ci, réglé initialement trop lumineux, cela m’a trompé sur le rapide coup d’œil jeté sur la photo après son enregistrement me laissant penser à une surexposition systématique. La réactivité des différentes touches et de la molette, (zoom dans l’image, défilement des images, des menus, etc.) est bonne. Mais j’ai trouvé la logique de certains de ces menus étrange. L’obligation d’entrer dans un profil particulier pour accéder aux réglages des assistants de prise de vue (quadrillage, focus peaking, ou horizon virtuel bizarrement appelé horizontalité dans le menu) est inutilement lourde à mon gout. En fouillant dans les menus, je ne trouve pas la fonction Contrôle de la perspective, et pour cause elle n’est pas implantée sur le M11. Étant très utilisateur de cette fonction (associée au 21mm, c’est un outil formidable en paysage urbain), je suis à deux doigts de jeter le boitier à la benne, mais le devoir de terminer cet essai me retient. Le chèque de caution aussi. Autre déception, les cadres lumineux du viseur sont moins lumineux que ceux mon M10R. De plus l’ajustement automatique de la luminosité de ceux-ci est moins réactif que celle du M10R, ce qui fait qu’en cas de passage rapide d’un environnement très sombre à un environnement très lumineux il faut attendre un temps important avant que les cadres soient distinguables. Le plus rapide étant d’éteindre et de rallumer le boitier. Voilà qui va donner du grain à moudre à ceux qui veulent remplacer le cadre clair par un téléviseur. Le bruit au déclenchement parait supérieur à celui de mon M10R mais c’est en fait une différence de tonalité plus que d’intensité. Mesurés au sonomètre les 2 boitiers sont également (peu) bruyants, le son produit par le M11 étant plus aigu que celui du M10R. Place maintenant à l’essai en vol dans des conditions habituelles de prises de vue pour juger de l’ergonomie et du rendu. |
"+1" de la part de : Georges5, My favorite things |
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Laurentß |
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Habitué Messages : 875Depuis le 26 oct 2018 Andorre |
N'y a t'il pas une différence au niveau du poids ou c'est le modèle noir qui est en alu? Pour la remarque sur la prise USB C, ce n'est pas du tout un problème qu'elle soit "nue". La prise d'un smartphone étanche est aussi présentée ainsi. Les protections sont à l'intérieur. |
rbus |
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Membre des Amis Messages : 588Depuis le 29 oct 2009 paris |
C'est le modèle noir qui est en alu. Le M11argent pèse 640g, le M10R 660... Pour la prise USB, ce n'est pas un problème de fiabilité, à voir à l'usage, mais un problème de qualité perçue. Et c'est important pour un boitier à 8350€. |
Laurentß |
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Habitué Messages : 875Depuis le 26 oct 2018 Andorre |
Ce n’est que mon avis, mais on dirait qu’ils veulent faire rentrer un SL dans un M |
rbus |
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Membre des Amis Messages : 588Depuis le 29 oct 2009 paris |
Une fois les réglages effectués à l’identique de mon M10R (ou presque : il n’y a pas de contrôle de perspective et j’ai décidé de sélecter la mesure matricielle sur le M11 alors qu’avec le M10 je n’utilise que la mesure centrale pondérée « traditionnelle »), le comportement des 2 boitiers est évidemment très proche. Notons toutefois que l’obturateur restant ouvert tant que l’appareil est sous tension, cela expose beaucoup le capteur lors des changements d’objectif : à proscrire sous les arbres parisiens qui abritent des pigeons… Heureusement il y a peu d’arbres à Paris. A l’exclusion du problème de luminosité des cadres de visées, le M11 est aussi agréable à utiliser que le M10R. C’est un M, compact, silencieux, avec un accès direct et facile aux paramètres essentiels de la prise de vue : une commande, une fonction pour les vitesses, le diaph, la mise au point et j’ajouterai la mémorisation de la mesure de l’exposition que j’utilise beaucoup avec la mesure centrale pondérée mais qui est source d’erreurs avec la mesure matricielle. J’y reviendrai. Première incertitude objet de beaucoup de polémique : quelle vitesse de sécurité adopter, le boitier propose jusqu’à 1/(4f)s soit le 1/200ème pour un 50 en auto-iso? Quoiqu’il faille redire que pour un tirage de dimension donnée la netteté n’est pas fonction du nombre de pixel, l’idée d’un test est de pousser l’analyse aux limites du matériel et donc de voir le rendu à 100%. Sur un sujet immobile et dans des bonnes conditions je suis arrivé à utiliser le 1/30ème avec le 50. Mais cela ne garantit pas le résultat observé à l’écran avec un rapport d’agrandissement de 100%. Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph. au 1/30ème Crop à 100% de la photo ci-dessus faite au 1/30: Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph. La même au 1/60ème Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph. D’une manière générale j’ai réglé le boitier à l’instar de mon M10R sur 1/(2f)s, soit une vitesse de 1/100ème pour le 50. Rappelons que le passage des 40 millions de pixels du M10R aux 60 millions du M11 ne représentent qu’une croissance d’environ 21% de la densité linéaire en pixels. Autre question qui fait débat, les limites supposés du télémètre. Même remarque que ci-dessus la différence d’exigence de précision occasionnée par le passage de 40 à 60 millions de pixels reste faible et qu’en conséquence si vous satisfaisiez du télémètre sur le M10R cela ne pose pas plus de problème sur le M11. C’est qui est mon cas. Photo prise à pleine ouverture 1,4, le point est fait sur le mot "autour". Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph. |
"+1" de la part de : My favorite things |
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Laurentß |
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Habitué Messages : 875Depuis le 26 oct 2018 Andorre |
On est sur les mêmes standards (M10 Monochrom) au niveau des vitesses. J'ai acheté hier un Noctilux 0,95 et je n'ai pas noté de flou de bougé dans mes premiers tests. En passant, je l'ai testé sur mon Sony a7RIV (61Mpx) et les contraintes de cette optique ont l'air d'avoir été démultipliée pour les photos en couleur. Tout à l'air de bien se passer pour le noir et blanc. Est-ce que vous avez aussi noté des soucis avec les optiques de différentes générations? J'ai l'impression que les optiques des années 50 passent mieux que celles des années 80. Concernant la visée, j'aimerais bien savoir ce que donne le nouveau Visoflex, même si je préfère le télémètre, notamment pour le cadrage vertical. Etonnamment, je n'ai pas noté de différence entre la visée au télémètre et Visoflex et je ne savais pas qu'il y avait une discussion autour de ça. |
rbus |
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Membre des Amis Messages : 588Depuis le 29 oct 2009 paris |
Je n'ai pas eu le temps de tester sur le M11 mes optiques les plus anciennes. J'ai par contre essayé mes optiques actuelles et je vais développer ce point dans un prochain post. Sur le M10R toutes mes optiques de 1960 à aujourd'hui passent bien. |
Lithographe |
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Habitué Messages : 393Depuis le 23 sep 2014 Nice |
Bonsoir à tous, Je n'ai pas encore eu beaucoup l'occasion de tester mon M11. Pour l'essentiel, j'ai une demande très basique sur le plan technique, je veux dire sur les préréglages, donc les raccourcis, autant dire que je ne sais pas m'en servir, ni ne cherche à le faire. Sur le risque de flou de bougé, j'ai sans doute raté une étape, mais cela ne m'a jamais perturbé avec le M10-R, par rapport au M10-P, etc. Mais un autre point nettement plus gênant pour moi et sur lequel je vous rejoins : où est passé le contrôle de la perspective !?! Je m'en servais, moi aussi, sans excès, avec mon 18mm, en liveview, ne serait-ce que pour m'assurer de ce que l'horizon sur une plage soit d'équerre. Quelqu'un croit-il savoir si cette fonction reviendra avec une prochaine mise à jour ? Ce serait bien, hein... |
Blowupster |
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Membre des Amis Messages : 6151Depuis le 5 juin 2007 Genève Suisse |
Laurentß a écrit : Est-ce que vous avez aussi noté des soucis avec les optiques de différentes générations? J'ai l'impression que les optiques des années 50 passent mieux que celles des années 80. . Avec de nouveaux films n/b en 50 60, le 24x36mm pensait concurrencer le moyen format avec de super optiques très résolvantes et très bien corrigées. Avec toutes ces lentilles nécessaires pour faire un objectif de qualité, le contraste devait être stimuler par des filtres de couleurs à la prise de vue et au laboratoire. Avec l'arrivée massive du film populaire en couleur pas cher. Le besoin en résolution avait baissé alors il fallait compenser par une demande de contraste élevé pour donner du peps Donc on diminue le nombre de lentilles et on propose des optiques moins coûteuses à produire et de plus grandes ouverture dès les années 70. Bref, la course au pixels actuelle pousse à un cahier des charges similaire à celui des années 60. Dans les années kodagold400 (film pas cher, merdique mais en couleur) on ne pouvait pas augmeter le contraste ni faire du masquage comme le fait d'office un derawtiseur. Bref le façonnage des images en 1960 et 2020 est assez similaire donc ces plus anciennes optiques correspondent mieux à ce qui est important maintenant. |
My favorite things |
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Membre des Amis Messages : 126Depuis le 27 nov 2004 Lille |
Bonjour Un grand merci pour ce travail d'évaluation de grande qualité, j'attends le prochain post avec une certaine impatience ! (et je ne dois pas être le seul) |
BigSteve |
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Membre des Amis Messages : 2037Depuis le 2 fév 2016 Provence |
My favorite things a écrit : BonjourUn grand merci pour ce travail d'évaluation de grande qualité, j'attends le prochain post avec une certaine impatience ! (et je ne dois pas être le seul) +1 |
rbus |
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Membre des Amis Messages : 588Depuis le 29 oct 2009 paris |
Merci beaucoup pour vos appréciations. En attendant la suite qui va parler du comportement en haute sensibilité, de la qualité du rendu en général, un tout petit peu des 3 définitions sélectionnables (binning ?) et de ma conclusion tout aussi provisoire que subjective, je viens de créer une galerie d'images faites au M11 à cette adresse http://www.summilux.net/pages/viewgaler ... f=71&t=342 |
My favorite things |
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Membre des Amis Messages : 126Depuis le 27 nov 2004 Lille |
Alors merci à nouveau pour ces photos et commentaires qui personnellement me parlent beaucoup plus que les dizaines de pages déjà développées sur un autre fil à base de considérations théoriques (!!), mais à chacun son approche du sujet. Et j'espère avoir un jour l'occasion d'emprunter pour tester un M11 en conditions réelles là où j'habite. En tous cas c'est très chouette de votre part ! |
Laurentß |
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Habitué Messages : 875Depuis le 26 oct 2018 Andorre |
Blowupster a écrit : Laurentß a écrit : Est-ce que vous avez aussi noté des soucis avec les optiques de différentes générations? J'ai l'impression que les optiques des années 50 passent mieux que celles des années 80. . Avec de nouveaux films n/b en 50 60, le 24x36mm pensait concurrencer le moyen format avec de super optiques très résolvantes et très bien corrigées. Avec toutes ces lentilles nécessaires pour faire un objectif de qualité, le contraste devait être stimuler par des filtres de couleurs à la prise de vue et au laboratoire. Avec l'arrivée massive du film populaire en couleur pas cher. Le besoin en résolution avait baissé alors il fallait compenser par une demande de contraste élevé pour donner du peps Donc on diminue le nombre de lentilles et on propose des optiques moins coûteuses à produire et de plus grandes ouverture dès les années 70. Bref, la course au pixels actuelle pousse à un cahier des charges similaire à celui des années 60. Dans les années kodagold400 (film pas cher, merdique mais en couleur) on ne pouvait pas augmeter le contraste ni faire du masquage comme le fait d'office un derawtiseur. Bref le façonnage des images en 1960 et 2020 est assez similaire donc ces plus anciennes optiques correspondent mieux à ce qui est important maintenant. L’explication est limpide. Merci Cela me rassure encore une fois car je me demandais vraiment ce qui clochait dans mon analyse. Maintenant, je vois clairement où mettre la séparation entre les anciennes optiques, qui ont toujours un intérêt. J’ai aussi l’impression que le noir et blanc additionné du « grain » pour le M10 Monochrom donne un rendu encore plus intéressant. Je ne peux pas comparer avec un M10R, mais les couleurs sont parfois bizarres, en plus des aberrations chromatiques, sur mon boitier de 61Mpx (Sony). Au final, si j’ai bien compris, le noir et blanc n’est pas qu’un choix esthétique. C’est aussi une solution technique qui donne raison au dicton « l’élégance dans la simplicité ». |
rbus |
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Membre des Amis Messages : 588Depuis le 29 oct 2009 paris |
Passons maintenant la prise de vue à proprement parler. J’ai déjà évoqué les cadres du viseur moins lumineux et la moindre réactivité du réglage automatique de la luminosité de ceux-ci. Dans la pratique, dans 2 circonstances au moins, j’en ai éprouvé une gêne. Soit en situation de forte luminosité Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph. Soit de passage de l’ombre à la lumière Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph. La mesure de la lumière se faisant maintenant exclusivement par le capteur, la mesure matricielle est toujours disponible. Est-ce un avantage ? Dans 90% (chiffre totalement pifométrique avancé pour signifier dans l’immense majorité…) des cas la mesure ainsi réalisée sera totalement satisfaisante. Mais du fait de sa conception, il est plus difficile d’anticiper le résultat. Par exemple dans les 2 scènes suivantes la forte luminosité centrale ou a contrario la faible luminosité centrale ont conduit à des expositions erronées. Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph. Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph. J’ai noté aussi une tendance à la sous-exposition, facilement rattrapable néanmoins au développement. Mon sentiment à propos de cette mesure matricielle est donc très mitigé. Ma pratique habituelle avec les M est d’utiliser la mesure centrale pondérée (obtenue par réflexion de la tache claire sur l’obturateur, technique présente sur tous les M jusqu’ici à l’exception du M5) et la mémorisation après avoir visée la partie du sujet qui me semble la plus proche en luminosité de là où je veux caler mon exposition moyenne. Par exemple en mémorisant l’exposition obtenue en visant la partie éclairée du trottoir en mesure pondérée centrale. Les trottoirs parisiens ne sont pas loin du gris à 18%... C’est très rapide et très fiable avec un minimum de pratique. Et sur les M on n’est pas embêté par l’autofocus qui rend cette opération parfois difficile avec un reflex. Long à énoncer mais très rapide à faire. En revanche le rendu des couleurs, le rouge tout particulièrement et la colorimétrie ainsi que la balance des blancs automatique me semblent meilleurs que ceux du M10R. Affirmation à prendre avec prudence en l’absence de profil spécifique au M11 sur Lightroom, même si on peut légitiment penser que les résultats seront meilleurs encore avec un profil dédié. Le rendu est assez saturé dans l’esprit du rendu saturé en rouge des pellicules Kodak. Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph. Next stop : le rendu des images et l'utilité ou pas des 60 millions de pixels. |
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