Richard |
|
Vieux briscard Messages : 10909Depuis le 27 mai 2003 bigoudénie en Pen ar Bed (29120) |
jamais eu besoin... "c'est avec le coeur que l'on fait des photos" "la photo c'est le regard" Willy Ronis http://www.summilux.net/r_system/fondsRV.htm http://www.summilux.net/expos/voir.php?auteur=19&page=2 |
cedric-paris |
|
Membre des Amis Messages : 8024Depuis le 20 oct 2013 entre jungle et mer |
Petite rectification du schéma, grâce aux infos de Jean D.: Jean D. a écrit : (...) Le doublet (lentilles accolées) (...) concourt à envoyer se superposer à l’infini l’image télémétrique et celle du cadre de visée, sélectionné parmi ceux du masque. (...) La surface argentée semi-réfléchissante est confondue avec le plan d’accolement du "double prisme" ; celui-ci est situé à gauche du schéma, devant l’oculaire. Ce plan est orienté à 45° par rapport à l’axe optique principal (celui de l’image de visée). Plus précisément, l’argenture revêt l’ "hypoténuse" du prisme situé près de l’oculaire ; ce prisme est traversé par l’image télémétrique, qui y est réfléchie vers l’oculaire. Les deux prismes possèdent le même indice de réfraction, et ce "double prisme" se comporte comme une lame à face parallèles perpendiculaire à l’axe optique principal : c'est un dioptre plan que les rayons concourant à former l’image de visée traversent sans subir de déviation. Au sein de ce dioptre, l’image télémétrique est déviée par la surface argentée semi-réfléchissante disposée à 45°. Ainsi, les deux images et le cadre de visée vont se superposer à l’infini, et le cristallin les forme sur la rétine. Il reste à compléter (collectrice, carter, lentille, nom à donner aux autres éléments et leur fonction...) Carpe Noctem |
cedric-paris |
|
Membre des Amis Messages : 8024Depuis le 20 oct 2013 entre jungle et mer |
C'est un viseur de M2. Sur d'autres M (M4? M6? MP?) peut-être y a-t-il une lentille supplémentaire (cette fameuse "collectrice" ?), mais où? Mystère... Quand au problème courant des "éclairs" dans le patch, on ne sait toujours pas ce qu'il en est. Certains penchent pour un champignon, d'autres pour un problème de ciment... Complément dinformations de Jean D.: Jean D. a écrit : Trois fenêtres antérieures :- celles de l’image de visée et de l’image télémétrique, qui sont des lames à faces parallèles. - celle du milieu se nomme la fenêtre d’éclairement des cadres (on dit aussi "d’illumination des cadres"), il s’agit d’une rangée de prismes parallèles verticaux destinés à dévier la lumière vers le berceau des cadres car il est fortement incliné (contrairement à ceux du M3 et du IIIg). Derrière la fenêtre de l’image de visée, une lentille plan-concave (donc divergente) sert à "évaser" son champ, car le grandissement du viseur est inférieur à 1. Derrière la fenêtre d’éclairement des cadres : - à gauche (indiqué par ta flèche rouge) le berceau des cadres (dont le "masque" permet à la fois de sélectionner le cadre correspondant à la distance focale de l’objectif utilisé et de compenser automatiquement la parallaxe en coulissant en diagonale en fonction de la distance de mise au point), - à droite le miroir perforé réfléchissant la lumière transmise par la fenêtre d’éclairement vers le berceau des cadres (ainsi le cadre sélectionné devient lumineux). En amont de la perforation du miroir (donc à sa droite sur ce schéma) deux éléments assurent une partie de la conduction de l’image télémétrique : - le petit doublet cylindrique est un équipage mobile actionné par le bras du télémètre, qui pivote en fonction de la distance de mise au point et translate horizontalement l’image télémétrique (la superposition de cette petite image à la partie correspondante de l’image de visée située au centre du champ permet d’assurer la mise au point), - l’élément allongé horizontal est un prisme complexe conduisant l’image télémétrique vers l’équipage mobile. D’autres éléments optiques assurent la conduction de l’image télémétrique et l’identité de son grandissement par rapport à celui de l’image de visée (il faut bien sûr qu’ils soient égaux pour que ces deux images soient parfaitement superposables) : - le doublet situé en aval du berceau des cadres (donc à sa gauche sur ce schéma), - la face d’entrée convexe du prisme situé devant l’oculaire se comporte en lentille convergente. Cet ensemble optique et mécanique, en outre miniaturisé, constitue un chef d’œuvre absolu d’ingéniosité. Carpe Noctem |
Coignet |
|
agent technique Messages : 14852Depuis le 5 nov 2003 75001 |
cedric-paris a écrit : Petite rectification du schéma, grâce aux infos de Jean D.:et cedric-paris a encore écrit : Complément dinformations de Jean D.:Peut-on savoir d'où viennent ces citations de Jean D. ? EDIT : OK, lu ci-dessous ! |
Dernière édition par Coignet le lundi 29 juin 2015 - 23:02, édité 1 fois. intervention : réponse reçue ! | |
Jean D. |
|
Membre des Amis Messages : 6245Depuis le 24 jan 2004 Paris |
…d'échanges par MP cités avec mon consentement. Bonsoir ! Merci à Cédric pour avoir désigné par des légendes les différents éléments du viseur du Leica M2. J’apporte une petite rectification, néanmoins en toute rigueur relativement importante, car dans la première citation j’avais abusivement extrapolé à partir du "double prisme" du Leica M3 en écrivant que la surface argentée semi-réfléchissante de ce viseur est disposée à 45° par rapport à l’axe optique principal… A l’exception du M3 (dont le schéma optique est "pluri-orthogonal"), le plan d’accolement du "double prisme" (donc la surface argentée semi-réfléchissante) fait, chez le M2 et les autres "M", un angle légèrement supérieur à 45° par rapport à l’axe optique principal, car l’image télémétrique parvient dans le premier prisme selon une direction qui n’est pas perpendiculaire à cet axe : l’inclinaison supérieure du plan d’accolement permet de dévier cette direction d’un angle supérieur à 90° afin qu’elle se confonde ensuite avec l’axe optique principal. Espérant avoir été clair, je vous propose d’examiner deux schémas d’origine Leitz (déjà publiés et commentés ici voici bientôt onze ans) : 1) Schéma du viseur du Leica M3 : Remarquer en particulier sa "pluri-orthogonalité". Les deux éléments simultanément mobiles, actionnés par le bras du télémètre en fonction de la distance de mise au point, sont mentionnés par des flèches bleues ; il s’agit :
2) Schéma du viseur de tous les autres Leica "M" : En l’occurrence – pour changer ! - il s'agit du viseur du Leica M6. Remarquer que le trajet optique est notablement différent de celui du fondateur de la lignée "M". Tous les éléments légendés ci-dessus par Cédric peuvent être identifiés. Jean D. |
cedric-paris |
|
Membre des Amis Messages : 8024Depuis le 20 oct 2013 entre jungle et mer |
Jean D. a écrit : J’apporte une petite rectification, néanmoins en toute rigueur relativement importante, car dans la première citation j’avais abusivement extrapolé à partir du "double prisme" du Leica M3 en écrivant que la surface argentée semi-réfléchissante de ce viseur est disposée à 45° par rapport à l’axe optique principal…A l’exception du M3 (dont le schéma optique est "pluri-orthogonal"), le plan d’accolement du "double prisme" (donc la surface argentée semi-réfléchissante) fait, chez le M2 et les autres "M", un angle légèrement supérieur à 45° par rapport à l’axe optique principal, car l’image télémétrique parvient dans le premier prisme selon une direction qui n’est pas perpendiculaire à cet axe : l’inclinaison supérieure du plan d’accolement permet de dévier cette direction d’un angle supérieur à 90° afin qu’elle se confonde ensuite avec l’axe optique principal. Merci Jean de porter notre attention à ce genre de détails. On découvre encore une fois la conception supérieure du M3, impressionnante, tout en parallèles, et angles parfaits. Coup d'essai et coup de maître pour ses concepteurs. Le terme mathématique d'élégance vient à l'esprit. Le M3 est décidément une formule élégante. Effectivement on devine à l'oeil nu sur le dessin du M6 d'autres angles, notamment le berceau des cadres et le miroir d'illumination des cadres, obligeant à d'autres calculs en aval du trajet de la lumière... "L'élargissement" au grossissement 0.72 pour y caser le cadre du 35mm obligeant aussi à tout déformer, etc. Les nouvelles fonctions obligeant à des compromis. Il reste encore quelque mystère autour des différences entre: M2/4/4-2 (+M5?) et M4-P/M6/M6TTL et M7/MP que l'on n'a pas encore éclairci de manière définitive, avec explication, et dessin, légende et flèches à l'appui Enfin, légendes, si... Il y en a encore trop. Carpe Noctem |
Retourner vers Leica M : boîtiers
Utilisateurs parcourant cette section : Aucun utilisateur enregistré et 86 invités