contôle des vitesses d'obturation
Posté: vendredi 20 mai 2016 - 17:32
De tous les paramètres scrutés, évalués et discutés par les amateurs au sujet des boîtiers, le moins souvent évoqué est la vitesse d'obturation. Et pour cause, elle est impossible à contrôler sans appareillage. Grâce à la généralisation de l'informatique et à la miniaturisation, il est cependant possible d'avoir recours à des mesures auxquelles un amateur (ou un professionnel) ne pouvait pas avoir accès il y a encore deux décennies. En utilisant ce schéma:
http://www.collection-appareils.fr/repa ... tien.php#4
on peut se confectionner un contrôleur de vitesses d'obturateur qui a l'avantage d'être facile à réaliser, très peu coûteux et très simple à utiliser.
A la différence des contôleurs fondés sur une conversion en fichiers son, fastidieux à utiliser et imprécis au-dessus du 250e, ce montage utilise la cadence du processeur de l'ordinateur, ce qui lui confère une précision virtuelle de l'ordre du 1/10.000 de seconde (tout dépend ensuite de la qualité des composants utilisés, de la vitesse du processeur -- vers 3 GHz sur la machines actuelles-- et des tâches qu'il exécute par ailleurs). Seule restriction: ce contôleur ne semble pas marcher avec les portables qui ne fournissent pas une tension suffisante.
En soumettant mes boîters et ceux d'amis à ce test (exactitude de la vitesse affichée par rapport à la vitesse réelle et itération des mesures), j'ai eu de bonnes et de mauvaises surprises. En vrac:
-- un contax de 1950, jamais révisé, ne différencie, en réalité, sur toute l'échelle, que quatres vitesses (du 15e au 250e), mais en les restituant de façon parfaitement stables déclenchement après déclenchement;
-- un Leica IIIc, démonté, lubrifié et nettoyé par mes soins, a des vitesses hautes très instables (le 1000e varie, selon les déclenchements entre le 350e et le 1200e), des vitesses moyennes moins instables et des vitesses lentes parfaitement régulières. Après les réglages ad hoc, les vitesses sont redevenues justes (à peu près), mais demeurent instables pour les plus élevées.
-un M2 et un M4 révisés il y a moins de cinq ans ont, pareillement, des vitesses globalement justes, mais de plus en plus instable à mesure qu'on se dirige vers les hautes vitesses;
-- un CL (jamais révisé) est à peu près juste et totalement stable à toutes les vitesses, sauf au 1000e qui est un 500e; de même un Spotmatic;
-- des Nikon F (1962) et F2 (1974) sont les seuls, dans cet ensemble, à déclencher de façon parfaitement stable et juste à toutes les vitesses. De même un Nikkormat en piètre état.
En somme, utiliser le 1000e sur un Leica d'avant 1970 revient à prendre un pari.
http://www.collection-appareils.fr/repa ... tien.php#4
on peut se confectionner un contrôleur de vitesses d'obturateur qui a l'avantage d'être facile à réaliser, très peu coûteux et très simple à utiliser.
A la différence des contôleurs fondés sur une conversion en fichiers son, fastidieux à utiliser et imprécis au-dessus du 250e, ce montage utilise la cadence du processeur de l'ordinateur, ce qui lui confère une précision virtuelle de l'ordre du 1/10.000 de seconde (tout dépend ensuite de la qualité des composants utilisés, de la vitesse du processeur -- vers 3 GHz sur la machines actuelles-- et des tâches qu'il exécute par ailleurs). Seule restriction: ce contôleur ne semble pas marcher avec les portables qui ne fournissent pas une tension suffisante.
En soumettant mes boîters et ceux d'amis à ce test (exactitude de la vitesse affichée par rapport à la vitesse réelle et itération des mesures), j'ai eu de bonnes et de mauvaises surprises. En vrac:
-- un contax de 1950, jamais révisé, ne différencie, en réalité, sur toute l'échelle, que quatres vitesses (du 15e au 250e), mais en les restituant de façon parfaitement stables déclenchement après déclenchement;
-- un Leica IIIc, démonté, lubrifié et nettoyé par mes soins, a des vitesses hautes très instables (le 1000e varie, selon les déclenchements entre le 350e et le 1200e), des vitesses moyennes moins instables et des vitesses lentes parfaitement régulières. Après les réglages ad hoc, les vitesses sont redevenues justes (à peu près), mais demeurent instables pour les plus élevées.
-un M2 et un M4 révisés il y a moins de cinq ans ont, pareillement, des vitesses globalement justes, mais de plus en plus instable à mesure qu'on se dirige vers les hautes vitesses;
-- un CL (jamais révisé) est à peu près juste et totalement stable à toutes les vitesses, sauf au 1000e qui est un 500e; de même un Spotmatic;
-- des Nikon F (1962) et F2 (1974) sont les seuls, dans cet ensemble, à déclencher de façon parfaitement stable et juste à toutes les vitesses. De même un Nikkormat en piètre état.
En somme, utiliser le 1000e sur un Leica d'avant 1970 revient à prendre un pari.