TOKYO, LE QUOTIDIEN D'UN AILLEURS
Posté: jeudi 12 novembre 2020 - 1:00
TOKYO, LE QUOTIDIEN D'UN AILLEURS
Treize heures plus tard s'offre à moi la mégalopole Nippone.
Très rapidement, presque instinctivement, je pars à la rencontre du quotidien en délaissant les incontournables. Un peu à contre-courant mais en accord avec ma manière d'appréhender ces « ailleurs ». Le commun dans toute sa splendeur. Myriade d'épiphénomènes et sentiments monochromes me tiennent en haleine. Ce fond d'excitation et de stimuli me fait avancer. Pas après pas, jusqu'à m'enivrer de fatigue. Syndrome de l'exilé, je me plais dans cette confrontation. Exotisme du banal, errer plutôt que visiter, dans le faste des petits riens que j'affectionne plus que tout. Doucement, le pouls de cette ville se met à raisonner en moi. Deux journées quelque peu interloqué jusqu'à une première prise de conscience. La capitale que j'imaginais naïvement tirée au cordeau m'apparaît sous un autre jour. Elle n'a en aucun cas la saveur édulcorée qui l'accompagnait dans mon imaginaire.
Dorénavant sorti de ma torpeur, des contrastes grandissants se dévoilent. Je ne suis qu'un spectateur, un touriste. J'accepte ce fait. Hagard face au citoyen effacé comme avalé, aspiré dans cette immense entité.
Trajectoires individuelles, atomes anonymes d'un flux et d'un reflux permanent.
Précisions :
Ce travail s'inscrit dans le cadre d'un projet plus large sur la ville de Tokyo. D'autres axes furent appréhendés lors de cette production photographique. Tokyo s'inscrit également dans une approche plus globale. Une errance dans plusieurs villes disséminées dans le monde. Un recueil du quotidien ci et là sur le globe.
Le matériel utilisé pour ces photographies est le suivant : Leica M7 viseur 0,72, Leitz summarit 28mm, Fomapan 400 poussée à 1600 isos.
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Treize heures plus tard s'offre à moi la mégalopole Nippone.
Très rapidement, presque instinctivement, je pars à la rencontre du quotidien en délaissant les incontournables. Un peu à contre-courant mais en accord avec ma manière d'appréhender ces « ailleurs ». Le commun dans toute sa splendeur. Myriade d'épiphénomènes et sentiments monochromes me tiennent en haleine. Ce fond d'excitation et de stimuli me fait avancer. Pas après pas, jusqu'à m'enivrer de fatigue. Syndrome de l'exilé, je me plais dans cette confrontation. Exotisme du banal, errer plutôt que visiter, dans le faste des petits riens que j'affectionne plus que tout. Doucement, le pouls de cette ville se met à raisonner en moi. Deux journées quelque peu interloqué jusqu'à une première prise de conscience. La capitale que j'imaginais naïvement tirée au cordeau m'apparaît sous un autre jour. Elle n'a en aucun cas la saveur édulcorée qui l'accompagnait dans mon imaginaire.
Dorénavant sorti de ma torpeur, des contrastes grandissants se dévoilent. Je ne suis qu'un spectateur, un touriste. J'accepte ce fait. Hagard face au citoyen effacé comme avalé, aspiré dans cette immense entité.
Trajectoires individuelles, atomes anonymes d'un flux et d'un reflux permanent.
Précisions :
Ce travail s'inscrit dans le cadre d'un projet plus large sur la ville de Tokyo. D'autres axes furent appréhendés lors de cette production photographique. Tokyo s'inscrit également dans une approche plus globale. Une errance dans plusieurs villes disséminées dans le monde. Un recueil du quotidien ci et là sur le globe.
Le matériel utilisé pour ces photographies est le suivant : Leica M7 viseur 0,72, Leitz summarit 28mm, Fomapan 400 poussée à 1600 isos.
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