Oui !
un petit peu de sensitométrie basique.
la norme qui détermine la sensibilité est "sévèrement" encadrée,
il faut un gamma (contraste) qui soit dans la norme,
et en faisant court,
la sensibilité est déterminée par l'éclairement le plus faible qui provoque une "réponse" de la pellicule,
soit la première densité supérieure à la densité dite du "support+voile",
support=densité de la matière plastique qui sert de support à l'émulsion,
voile=densité que le révélateur crée même si l'émulsion n'a pas été insolée.
quand on "pousse" un film,
on le sousexpose, et en le surdéveloppant on augmente le contraste,
ce qui fait se "relever" la courbe, car contraste plus fort,
et décoller légèrement le "pied" de la courbe, là où est mesurée la sensibilité.
mais en fait, le gain en sensibilité est minime,
et n'est même plus admit par la "norme" qui détermine la sensibilité,
car le contraste est trop fort.
donc peu de gain "effectif" en sensibilité
mais un contraste plus fort qui va donner l'illusion d'une sensibilité plus élevée.
mais ombres presque aussi "creuses" (sans détails, car peu de gain en sensibilité)
et hautes lumières plus rapidement cramées(contraste plus fort)
quelques constatations,
la sensibilité de chaque pellicule varie avec le révélateur employé,
pour avoir une large gamme de valeurs reproduites sur le négatif des ombres aux lumières (contraste assez faible)
il vaut mieux surexposer et sous développer,
pour du 800,
il y aura plus de détails dans les ombres et les lumières avec une 1600 exposée et dév à 800,
qu'avec une 400 exposée et dév à 800.
attention aussi à la notion de "grain fin"
qui va souvent à l'encontre de la notion d' acutance (impression de netteté par "effet de bord")