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Bonjour.

Souhaitant me lancer dans le développement de pellicule NB j'aimerai savoir s'il est nécessaire, sur un Leica M, de rembobiner jusqu'au bout la pellicule dans son compartiment et ensuite la décapsuler ou si je peux me permettre de la rembobiner jusqu'à ce qu'elle décroche de la bobine du M puis simplement ouvrir le boitier pour extraire le tout afin de pouvoir la dérouler dans le noir.

Est-ce qu'il y a un risque d'endommagement du rideau avec cette méthode (ouverture du M avec de début de la pellicule positionné au centre du boitier) ? Est-ce que la pellicule peut frotter sur le rideau ?

Cette méthode me parait plus simple que de me galérer avec un décapsuleur.

Quelle est votre façon de faire ?

Bonsoir ! Procède comme tu l’as envisagé (c’est-à-dire sans rembobiner le film complètement dans sa cartouche) : c’est plus pratique et ne présente aucun risque ; tu repéreras "manuellement" et "à l’oreille" le moment où l’amorce s’échappe de la bobine réceptrice (nommée "tulipe" à partir du Leica M4).

Jean D.

Ok, merci, donc pas de risque pour le rideau même si l'amorce est à son niveau ?

C'est uniquement sur les vissants qu'il y a un risque avec l'amorce et le rideau ?

Non, pas de risque pour le rideau ; de toute manière, l’amorce demeure plus ou moins parallèle au rideau, et si même elle le frôlait cela ne présenterait aucun danger.

Dans le cas des Leica à vis - où Leitz préconise de ménager une amorce longue de dix centimètres - le risque (si on ne procède pas ainsi) concerne le début du film (son avancement) et non le rembobinage.

Jean D.

Super !
Merci beaucoup.

Bonjour,

Lorsque je monte une amorce je la plie à 180° sur 1cm, puis je l'ouvre et monte sur la tulipe.
Lorsque je rembobine j'entend bien le décrochement et rembobine doucement j'arrète au point dur et la il reste la partie plié au raz de la bobine.
J'ai toujours fait comme cela & au developpement je tire et coupe à la fin.

Lorsque j'étais plus jeune et achetais mon film N&B au mètre j'ouvrais les bobines avec précaution et les chargeaient de film neuf. Je vivais à l'economie en ce temps la, j'achetais la bobine au metre en 5 Francs les dix mètres ceux d'avant 1958 (pas les mètres les Francs). Et maintenant c'est un petit peu moins de 5 €uros la pelloche (en couleur)

BouBou.

Bonjour,

excellente idée de plier le film, ça doit en plus faciliter son accroche.

Cordialement.

Hello,
Moi je ne rembobine jamais totalement la pellicule. Je le fait un bruit. A la fin du rembobinage, on entend un petit « Tac ». Là j’ouvre le boîtier, j’enlève la bobine exposée et je COUPE L’amorce. Ce qui évite, quelques jours plus tard de remettre une bobine déjà exposée dans l’appareil
Ca m’est déjà arrivé…
Je n’ai jamais eu de problème avec le rideau du boîtier. Il faut juste y aller calmement.

Je crois que je vais faire comme Boubou,

A chaque rembobinage j'oublie qu'il me faut l'amorce sortie...

Donc en ce moment je récupère mes amorces au scotch double face sur une moitié de carte de visite coupée dans la longueur.

Maintenant je préfère en effet monter mes amorces de films proprement sur les spires, à la lumière. Une fois dans le noir il suffit de bobiner doucement.

Attention cependant, y aller doucement pour ne pas rayer le film. Si on tire doucement dans l'axe et que la cartouche a bien été protégé de la poussière (remise dans son canister), il n'y a aucun problème.

A l'exposition du film dans l'appareil le film glisse entre les lèvres de la bobine pareil au rembobinage.
Cela fait un troisième passage entre les lèvres lorsque que l'on ne décapsule pas, risque supplémentaire de rayure si le film a trainé plusieurs jours au fond du sac.
Je pratique les 2 solutions, si le film n'est pas développé dans l'immédiat je rembobine complètement, surtout que j'ai par habitude
de jeter la boîte d'un film exposé pour ne pas me mélanger les crayons avec les films non exposés.

Je ne rembobine jamais complètement non plus (oreille collée au boîtier, jusqu'au petit 'crac' caractéristique puis encore 1 ou 2 tours de manivelle). En revanche après avoir sorti le film je plie l'amorce et je garde la cartouche en vrac pour ne pas confondre avec un film neuf.
Pour la mise sur spire en revanche, je coupe l'amorce proprement en arrondi à la lumière, puis je l'avale dans la cartouche et je passe dans le noir pour décapsuler, en évitant ainsi le fameux "3ème passage" et les risques de rayure.

Perso je rembobine à fond.

Ca évite au moins de remettre la bobine dans le boitier............

Et au labo, décapsulage en règle.

C'est marrant on a tous nos petites manies.

Un peu comme certains, je redoute le deuxième passage du film dans le piège à poussières que sont les "lèvres de velours" des bobines 135.

Achtung...rayures.

Je suis donc pour une manière à la fois douce et musclée :
- rembobinage lent et manuel du film pour éviter la production d'électricité statique dont j'ai été victime (sans en être certain)
- ouverture musclée de la bobine par la technique de la force de frappe sur un coin de table ou d'évier solide.

Je suis une grosse brute. Je rembobine à fond et j'insiste pour être sur que tout est bien rentré puis je décapsule dans le noir avec une pince de ce type :
http://www.castorama.fr/store/Pince-a-b ... navCount=2

C'est très facile et très rapide. Je n'ai jamais eu de film rayé jusqu'à présent.

Après avoir pratiqué le rembobinage complet et décapsulage ou le rembobinage partiel, je fais maintenant du total + extraction avec l'accessoire Ilford idoine.

Je remets la pellicule complètement rembobinée dans sa boite ce qui limite les risques de poussière/grain sur les lèvres.

Pas de pb à ce jour.