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Posté:
mercredi 10 février 2016 - 18:55
par Frédo
bonsoir,
Je cherche des solutions pour optenir de beaux tirages à partir de pélicules poussées (1600 iso et plus).
Je travail principalement selon les "standards" de la photographie, mais je suis régulièrement déçu de mes tirages: j'arrive à bien maitriser le grain, mais j'ai régulièrement des soucis à gérer le contraste et la densité.
Je préfère ne pas commencer par vous révélez mes recettes car mon but n'est pas de me faire corriger mais bien de faire une rupture dans mon procédé.
Si vous voulez échanger sur le sujet depuis la prise de vue jusqu'au tirage....
Posté:
mercredi 10 février 2016 - 22:43
par Frédo
Voilà le genre de rendu à 1600 iso (scan brut d'un tirage 18x24).
Posté:
jeudi 11 février 2016 - 19:08
par adrien de cannes
Bonsoir.
J'aime bien cette photo Fredo... C'est quoi le soucis?
Quand tu dis avoir du mal à maîtriser le contraste et la densité, tu parles du negatif ou du tirage?
Si le négatif est bien exposé et bien développé, il n'y aura pas de travail particulier au tirage.
Adrien
Posté:
jeudi 11 février 2016 - 19:57
par summilord
Faut pas trop essayer de masquer les ombres qui deviennent vite grisouilles
Posté:
jeudi 11 février 2016 - 20:49
par Frédo
Bonsoir,
Pour info c'est un tirage sans masquage, exposé en une fois à grade fixe (2.5) sur du papier RC brillant multigrade. c'est ce que je considère comme un premier tirage, que j'observe dans le but d’être le précis possible pour le tirage final.
Le négatif de départ est assez dense il faut le dire et c'est vrai que l'on ne fait pas de miracle en partant de là....
Mais bon c'est toujours le même problème: on a une peloch 24 poses, on l'expose avec différent éclairage et différente ouverture et vitesse, et au moment du développement on se dit que l'on va plutôt la pousser ou retenir selon ce que l'on se rappel avoir fait à la prise de vue....
et le résultat est toujours le même: le négatif n'est pas homogène d'une vue à l'autre.....
le fond de ma question est: quel sont les artifices que vous utilisez pour palier à ces défauts, depuis la prise de vue jusqu'au tirage.
Posté:
jeudi 11 février 2016 - 21:27
par summilord
Contrairement à un film exposé à sa sensibilité nominale, lorsque je pousse un film, j'ai tendance à exposer pour les hautes lumières car les ombres sont pratiquement sacrifiées et seront sans détails, alors autant avoir de beaux noirs. Il faut le savoir et en tenir compte pour la composition de l'image en évitant que les basses lumières soient trop importantes dans l'image
Posté:
jeudi 11 février 2016 - 21:29
par summilord
je n'avais pas vu l'ensemble du post. Il est préférable de pousser l'ensemble du film en modifiant la sensibilisé et avoir un film homogène que de pousser le développement au pif en sacrifiant une bonne partie des images
Posté:
jeudi 11 février 2016 - 21:50
par Frédo
Entierement d'accord, seulement si l'on expose son film a différent moment avec une lumière ambiante qui est différente, çà se complique....
Et si l'on parlait peloch et chimie....
Posté:
jeudi 11 février 2016 - 22:24
par summilord
Pourquoi plus compliqué? tu fais comme avec un film normal, tu suis les indications de ta cellule . Tu règle les ISO sur 800, 1600 ou même plus si tu veux
Pour le film, en ce qui me concerne, c'est de la TRI X que j'expose jusqu'à 1600
Pour le développement, c'est de l'xtol à 1+1 10mn pour 400iso, 12mn pour 800iso et 12mn sans dilution pour 1600iso
Posté:
jeudi 11 février 2016 - 22:58
par summilord
Un exemple d'image trix 1600iso
Posté:
jeudi 11 février 2016 - 23:47
par adrien de cannes
Fredo, il faut te simplifier la vie...
Il y a plusieurs variables d'ajustement. La mesure de la lumière et le développement du film. Prends la mesure de la lumière toujours de la même manière. Ça doit devenir naturel. Quand tu developpe, agite toujours de la même manière. Ces deux variables d'ajustement ne doivent pas bouger. De cette manière, tu devrai avoir des négatifs homogènes.
Si le négatif est trop dense ou pas assez, il te reste une autre variable. Le temps de développement. Plus ou moins long. Note tout, oublis les fiches internet ou les notes du fabricant, fais tes propres fiches. Il n'y a pas de mauvais films ni de mauvais papier, que de mauvais usages.
Ensuite, si tu veux paufiner un sujet, vaux mieux cramer le film en entier et le développer comme il faut. Mais pour le tout terrain, vas au plus simple. Tu feras les choses sans y penser...
Posté:
samedi 13 février 2016 - 14:56
par Frédo
pour répondre à Adrien et summilord: c'est exactement ce que je fait, ça marche très bien de 100 à 800 iso, mais au delà c'est moins bon.
peut être que je n'utilise pas une péloch adaptée ou la chimie adaptée, peut être que mes temps de développement et agitation ne sont pas les bonnes.... il faut dire que je ne fait pas plus de 4 ou 5 péloch poussées par an: je n'ai donc pas beaucoup d'expérience sur le sujet...
Posté:
samedi 13 février 2016 - 15:20
par summilord
moi c'est la trix et l'xtol, chacun sa recette, faut juste trouver celle qui convient et ne plus changer pour avoir des repères et bien connaitre les possibilités et les limites du process
Posté:
samedi 13 février 2016 - 20:36
par Frédo
Temps température et agitation au développement comme préconisé par ilford ou petite touche personnelle?
Posté:
dimanche 14 février 2016 - 7:11
par MMP
Frédo a écrit :
pour répondre à Adrien et summilord: c'est exactement ce que je fait, ça marche très bien de 100 à 800 iso, mais au delà c'est moins bon.
peut être que je n'utilise pas une péloch adaptée ou la chimie adaptée, peut être que mes temps de développement et agitation ne sont pas les bonnes.... il faut dire que je ne fait pas plus de 4 ou 5 péloch poussées par an: je n'ai donc pas beaucoup d'expérience sur le sujet...
Il ne faut pas oublier qu'aucun traitement chimique ne permet de compenser parfaitement les effets d'une sous-exposition. En sous-exposant, le négatif enregistrera moins d'informations dans les ombres (le pied de la courbe sensitométrique) qui seront transparentes et donneront des noirs uniformes au tirage. Le sur-développement que l'on pratique pour compenser la sous exposition a pour effet non pas d'augmenter la densité générale du négatif, qui est fonction de l'exposition reçue, mais son contraste, d'où la difficulté à réaliser un tirage équilibré. Il faut être conscient que, quelques soient les artifices que l'on utilise, dès que l'on "pousse" de plus de 2 IL un film, les ombres vont en pâtir fortement et il n'est aucun traitement qui permette de transformer les halogénures d'argent n'ayant pas reçu une exposition suffisante en argent métal sur le négatif.