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Summitar

MessagePosté: samedi 30 novembre 2024 - 10:59
par antipodes
Bonjour ,
Je viens d'acheter pas un site sur internet un Summitar de 1949 , à réception j'ai constaté deux ou trois bulles dans la lentille frontale pensez-vous que c'est un défaut majeur ou que c'est assez typique sur ces optiques datant de cette époque ?

MessagePosté: samedi 30 novembre 2024 - 12:00
par a.noctilux
Des bulles dans le verre optique.
Des avis sont divers.

Une lecture intéressante, dans ce lien à lire à tête reposée
où le professeur Max Berek, je cite un des posts

[...il a dit plus precisement
"ces bulles n'on rien a voir avec le correction et n'on aucun effet dommageable sur l'objectif"

Max berek etait professeur de physique et fut le concepteur de l'elmax et autres summarex summarit hektor ... chez leica

]
...
un autre de Mael,
un extrait ...de son post
[
Un peu d'histoire :

L'apogée qualitatif de la production Zeiss Jena est 1930-1950 environ.

Une partie de l'usine, destinée à couler les lentilles, était montée sur une barge flottante, afin de d'amortir les vibrations des machines, et afin de couler des verres de la façon la plus satisfaisante.

Lorsque le verre fondu touche le moule chauffé, il prends sa forme, et on doit laisser le verre dans le moule un certain temps, plus ce temps est long et meilleur sera la capacité du verre à transmettre les rayons lumineux.

Cependant, si on laisse le verre trop longtemps dans le moule chaud, ça boue et des bulles se forment dans le verre.

Le compromis Zeiss a toujours été de laisser les lentilles cuires "à point" au meilleur compromis possible entre qualité de verre et présence de bulles.

Quand au temps béni de la photographie, on choisissait un objectif au magasin, si on avait le choix, on achetait l'objectif qui avait des bulles ! C'était un critère de qualité !
...
]

Re: Summitar

MessagePosté: samedi 30 novembre 2024 - 13:13
par ADG
C'est assez "typique" de ces objectifs.. :wink:

MessagePosté: samedi 30 novembre 2024 - 17:40
par joel
aucune inquiétude j'ai sonnar de zeiss datant de 1946 en M39 avec 17 bulles au compteur ....je ne m'en plein pas
j'adore buller :mrgreen2:

Re: Summitar

MessagePosté: dimanche 1 décembre 2024 - 8:39
par antipodes
Merci pour vos éclairages !!

MessagePosté: samedi 7 décembre 2024 - 4:25
par mcintosh
Pierre-Louis Guinand : Né dans une famille d’horlogers aux Brenets dans le Jura neuchâtelois, se passionnait pour la fabrication du verre optique et fit des recherches dès 1784 pour obtenir la meilleure qualité possible du verre de type «flint». Ce verre s’utilisait alors pour les microscopes, télescopes, lunettes et autres instruments optiques, et plus tard dans la construction des objectifs. Sa technique de brassage de la matière première donnait des résultats exceptionnels; appelé par la suite le guinandage, ce procédé fut peu à peu introduit dans toutes les verreries dont celle de Théodore Daguet à Soleure, fournisseur de Lerebours et Secretan à Paris et de Voigtländer à Braunschweig. (copié du site Internet du très intéressant Musée de la Photographie de Vevey, en Suisse)
Les bulles seraient-elles la cause du guinandage ?

MessagePosté: samedi 7 décembre 2024 - 10:59
par amansjeanphilippe
mcintosh a écrit :
Pierre-Louis Guinand : Né dans une famille d’horlogers aux Brenets dans le Jura neuchâtelois, se passionnait pour la fabrication du verre optique et fit des recherches dès 1784 pour obtenir la meilleure qualité possible du verre de type «flint». Ce verre s’utilisait alors pour les microscopes, télescopes, lunettes et autres instruments optiques, et plus tard dans la construction des objectifs. Sa technique de brassage de la matière première donnait des résultats exceptionnels; appelé par la suite le guinandage, ce procédé fut peu à peu introduit dans toutes les verreries dont celle de Théodore Daguet à Soleure, fournisseur de Lerebours et Secretan à Paris et de Voigtländer à Braunschweig. (copié du site Internet du très intéressant Musée de la Photographie de Vevey, en Suisse)
Les bulles seraient-elles la cause du guinandage ?

oui

MessagePosté: mardi 10 décembre 2024 - 15:14
par antipodes
amansjeanphilippe a écrit :
mcintosh a écrit :
Pierre-Louis Guinand : Né dans une famille d’horlogers aux Brenets dans le Jura neuchâtelois, se passionnait pour la fabrication du verre optique et fit des recherches dès 1784 pour obtenir la meilleure qualité possible du verre de type «flint». Ce verre s’utilisait alors pour les microscopes, télescopes, lunettes et autres instruments optiques, et plus tard dans la construction des objectifs. Sa technique de brassage de la matière première donnait des résultats exceptionnels; appelé par la suite le guinandage, ce procédé fut peu à peu introduit dans toutes les verreries dont celle de Théodore Daguet à Soleure, fournisseur de Lerebours et Secretan à Paris et de Voigtländer à Braunschweig. (copié du site Internet du très intéressant Musée de la Photographie de Vevey, en Suisse)
Les bulles seraient-elles la cause du guinandage ?

oui

Très interessant !

MessagePosté: mardi 10 décembre 2024 - 15:17
par Berlioz
mcintosh a écrit :
Pierre-Louis Guinand : Né dans une famille d’horlogers aux Brenets dans le Jura neuchâtelois, se passionnait pour la fabrication du verre optique et fit des recherches dès 1784 pour obtenir la meilleure qualité possible du verre de type «flint». Ce verre s’utilisait alors pour les microscopes, télescopes, lunettes et autres instruments optiques, et plus tard dans la construction des objectifs. Sa technique de brassage de la matière première donnait des résultats exceptionnels; appelé par la suite le guinandage, ce procédé fut peu à peu introduit dans toutes les verreries dont celle de Théodore Daguet à Soleure, fournisseur de Lerebours et Secretan à Paris et de Voigtländer à Braunschweig. (copié du site Internet du très intéressant Musée de la Photographie de Vevey, en Suisse)
Les bulles seraient-elles la cause du guinandage ?


Fort intéressant, j'irais me coucher moins bête, merci.