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Annie Leibowitz

MessagePosté: lundi 25 mai 2009 - 19:48
par lemax
Je ne sais pas si d'autres summiluxiens ont regardé, hier soir à 22H30 sur Arte le docu consacré à Annie Leibowitz; j'éai trouvé ça remarquable et en passant j'ai pu noter qu'elle avait pratiqué le M6 motorisé, entre autres boitiers.

MessagePosté: lundi 25 mai 2009 - 20:10
par dolichocephale
Non... mais le documentaire Annie Leibovitz : une vie à travers l'objectif est rediffusé le 8 juin à 10h40 et le 14 juin à 14h00...

(et peut-être sera-t-il disponible sur Arte+7 cette semaine ?)

MessagePosté: lundi 25 mai 2009 - 20:11
par deklic69
Oui j'ai regardé et j'ai trouvé super. J'avais bien noté le m6 motorisé dans la piscine, photographiant ses enfants et dans la sale de salle de danse avec barisnikof.
Mais de toutes ses photos celles que je préfère sont celles hors commande même si son côté je fais des portraits superbes avec des moyens techniques de fous et ça marche est bluffant.
Une vie dédié à la photo, un doc très simple et très intime, tout en finesse, en réflexions personnelles. Très bon moment, merci arte.

MessagePosté: lundi 25 mai 2009 - 22:45
par invite9

Message supprimé à la demande de son auteur.

MessagePosté: lundi 25 mai 2009 - 23:29
par Abdoulaye L.
On en a déjà parlé plusieurs fois. Tout comme toi fred.

MessagePosté: mardi 26 mai 2009 - 12:43
par punkrocker
je connaissais Annie Leibovitz surtout à travers ces travaux de studio, de couv de magazine, de mise en scène. Souvent ça me laisse froid,

mais à côté de ça, quand la dame se saisit d'un simple boitier et qu'elle photographie pour elle, ça envoie le pâté. Une (re)découverte heureuse pour ma part

MessagePosté: mardi 26 mai 2009 - 12:59
par Cedric92
citation :
ça envoie le pâté


J'aime ce langage fleuri :roll: :wink:

MessagePosté: mardi 26 mai 2009 - 13:59
par Chabada
Je vois un Pro de la mode en studio (ou quasi) plutôt comme un opérateur technique.
La signature n'est que communication commerciale qui ne sert que le photographe d'ailleurs. L'acheteuse de Chanel ou autre s'en fiche me semble-t'il.
J'imagine le directeur artistique, le créatif, l'éclairagiste, l'assistant, le coiffeur, le maquilleur etc.

Le chemin d'avant (initiatique, par lequel l'auteur s'est construit)le nom m'intéresserait davantage.
Ou alors celui d'après, l'auteur enfin débarrassait des contraintes.
Bref, avant ou après. (Pourtant pendant, c'est pas mal non plus....ARGhhh, je ne sais plus)

MessagePosté: mardi 26 mai 2009 - 14:34
par danyves
5 Millions $ empruntés sur son oeuvre :

http://www.nytimes.com/2009/02/24/arts/ ... itz&st=cse

MessagePosté: mardi 26 mai 2009 - 14:38
par invite2

Message supprimé à la demande de son auteur.

MessagePosté: lundi 13 juillet 2009 - 8:47
par Cedric92
Bonjour,

Ce week-end, j'ai enfin eu l'occasion de regarder ce documentaire que j'avais enregistré lors de sa diffusion sur Arte... Au-delà de la technique et de ses différentes périodes, je pense que l'intérêt est surtout dans le cheminement et la construction du personnage Leibowitz. Évidemment, j'ai trouvé ses photos de la période Rolling Stone (le magazine) beaucoup plus fortes et intéressantes que celles de Vanity Fair... mais ce travail de photographie en studio est aussi très intéressant, c'est autre chose qui se rapproche plus du cinéma et de la mise en scène.

Ce que j'ai surtout retenu, c'est ce qu'Annie Leibowitz dit au début du film : avoir un appareil photo lui a permis de se rendre compte qu'elle pouvait désormais voyager et aller un peu partout tout en faisant des images et en enregistrant son quotidien, ça lui a "donné un but". C'est quelque chose qui m'a parlé, car je ressens la même chose : vagabonder avec un appareil photo sur soi, ce n'est plus réellement du vagabondage, c'est presque un travail :wink:

MessagePosté: lundi 13 juillet 2009 - 12:00
par jen
Beau reportage sur une très bonne photographe. Préférence également pour "Rolling Stone". Après il faut bien gagner de l'argent, et elle en gagne, c'est très bien aussi.

MessagePosté: lundi 13 juillet 2009 - 12:13
par Coignet
Annie L. va être folle de joie que le grand jen qui sait tout la juge positivement :mrgreen2:

MessagePosté: lundi 13 juillet 2009 - 12:25
par Cedric92
beveziers a écrit :
tout ce staff technique, je serais pro, je sais déjà que tout cela ne me plairait pas, du coup elle ne prend que l'appareil des mains d'un assistant, clic puis le rend...


Oui, en même temps Fred, je te trouve un peu réducteur sur cet aspect là : la photo de studio ainsi pratiquée se rapproche davantage du cinéma, du travail de metteur en scène. Il ne faut pas voir que le côté "je prends l'appareil des mains de mon assistant et je shoote"... C'est Annie Leibowitz qui conçoit la mise en scène, qui définit le placement, qui choisit les costumes et les accessoires, qui dirige les modèles, qui gère les éclairages, etc... Elle a toute une équipe technique qui l'aide (des accessoiristes, des techniciens, des opérateurs, peut-être même des scénaristes), de la même façon qu'un metteur en scène de cinéma, et c'est une démarche qui est très intéressante. On voit bien dans le documentaire que le travail est très préparé en amont, qu'Annie Leibowitz dispose de dessins et d'esquisses de ce qu'elle a imaginé faire, qu'elle utilise des bouquins d'art ou d'histoire comme références, etc... Il ne s'agit pas juste de composer et de déclencher dans l'instant.

Elle est là totalement dans la lignée des Jeff Wall, David Lachapelle, Erwin Olaf, etc... On est à des années-lumière de la "philosophie du M" et de la photo intuitive c'est sûr :roll: Et le résultat n'est pas forcément convaincant, si le photographe se laisse déborder par sa commande. Mais comme le dit Annie Leibowitz elle-même, les photos de couv' ne sont qu'un prétexte pour aller voir le "vrai" travail du photographe à l'intérieur du magazine.

Reste que c'est le genre de photo qui, bien que très intéressante, nécessite d'avoir de sacrés moyens techniques et financiers... C'est pas pour nous quoi :cool:

MessagePosté: vendredi 31 juillet 2009 - 7:31
par danyves
Sale temps en vue

http://www.pdnonline.com/pdn/content_di ... 2a2b294c7d

Pour la bagatelle d'un prêt de 22 millions, porté à 24.

C'est cher la photo dans ces conditions.