Posté: lundi 26 décembre 2016 - 17:55
La section Voyage est sans doute usurpée car je souhaite par ce fil vous faire découvrir mon spot photographique favori, qui ne se trouve qu’à à peine une centaine de kilomètres de mon domicile.
Il s’agit d’un lieu qui semble se dérober à l’ensemble de l’humanité, dissimulé par une zone portuaire industrielle particulièrement inhospitalière. Le genre d’endroit que vous découvrez par hasard un jour de grand brouillard lorsque votre sens de l’orientation vous a totalement abandonné. Je caricature à peine : ce lieu s’est offert à moi il y’a quelques années, alors que je roulais en voiture sur le mode « pilotage automatique », l’esprit vagabond.
Cela fait donc plusieurs années que je conserve jalousement la digue du Braek, à l’abri du regard des autres photographes, ne la partageant qu’avec quelques intimes. Un trésor conservé égoïstement, une beauté que l’on refuse d’exhiber de peur qu’elle nous échappe, que sa splendeur soit magnifiée par le regard d’un autre… jusqu’à aujourd’hui. A présent, je vous invite tous à venir découvrir ce merveilleux spot photographique.
De quoi s’agit-il ? D’une digue d’une dizaine de kilomètres de long que l’on découvre après avoir cheminé longuement dans la zone portuaire de Dunkerque. Elle est telle une route qui ne mène nulle part et qui traverse les flots. D’un côté, il y’a la mer du Nord, une mer qui vit, s’avance, se replie, s’agite, gronde parfois. De l’autre côté, séparées par un bras de mer, les usines qui crachent leur fumée, exhalent leur odeur de souffre. C’est comme deux mondes s’opposant : la nature insoumise contre le monstre industriel qui tente de la détruire. De cette confrontation résulte une atmosphère irréelle, renforcée par la relative absence humaine (à l’exception de cinq ou six pêcheurs se partageant les 10 kilomètres de côte).
Voici donc quelques photos prises au M9 + 21mm (Voigtländer Color Skopar) il y’a quelques jours. Je suis resté tout au plus 3 ou 4 heures sur le site, profitant notamment d’un ciel s’enflammant au coucher du soleil.
1-
L1010194 by docpadoc, sur Flickr
2-
L1002250 by docpadoc, sur Flickr
3-
L1002256 by docpadoc, sur Flickr
4-
L1002287 by docpadoc, sur Flickr
5-
L1002308 by docpadoc, sur Flickr
6-
L1002321 by docpadoc, sur Flickr
7-
L1002340 by docpadoc, sur Flickr
8-
L1002351 by docpadoc, sur Flickr
9-
L1002402 by docpadoc, sur Flickr
10-
L1002360 by docpadoc, sur Flickr
11-
L1002376 by docpadoc, sur Flickr
12-
L1002389 by docpadoc, sur Flickr
Il s’agit d’un lieu qui semble se dérober à l’ensemble de l’humanité, dissimulé par une zone portuaire industrielle particulièrement inhospitalière. Le genre d’endroit que vous découvrez par hasard un jour de grand brouillard lorsque votre sens de l’orientation vous a totalement abandonné. Je caricature à peine : ce lieu s’est offert à moi il y’a quelques années, alors que je roulais en voiture sur le mode « pilotage automatique », l’esprit vagabond.
Cela fait donc plusieurs années que je conserve jalousement la digue du Braek, à l’abri du regard des autres photographes, ne la partageant qu’avec quelques intimes. Un trésor conservé égoïstement, une beauté que l’on refuse d’exhiber de peur qu’elle nous échappe, que sa splendeur soit magnifiée par le regard d’un autre… jusqu’à aujourd’hui. A présent, je vous invite tous à venir découvrir ce merveilleux spot photographique.
De quoi s’agit-il ? D’une digue d’une dizaine de kilomètres de long que l’on découvre après avoir cheminé longuement dans la zone portuaire de Dunkerque. Elle est telle une route qui ne mène nulle part et qui traverse les flots. D’un côté, il y’a la mer du Nord, une mer qui vit, s’avance, se replie, s’agite, gronde parfois. De l’autre côté, séparées par un bras de mer, les usines qui crachent leur fumée, exhalent leur odeur de souffre. C’est comme deux mondes s’opposant : la nature insoumise contre le monstre industriel qui tente de la détruire. De cette confrontation résulte une atmosphère irréelle, renforcée par la relative absence humaine (à l’exception de cinq ou six pêcheurs se partageant les 10 kilomètres de côte).
Voici donc quelques photos prises au M9 + 21mm (Voigtländer Color Skopar) il y’a quelques jours. Je suis resté tout au plus 3 ou 4 heures sur le site, profitant notamment d’un ciel s’enflammant au coucher du soleil.
1-
L1010194 by docpadoc, sur Flickr
2-
L1002250 by docpadoc, sur Flickr
3-
L1002256 by docpadoc, sur Flickr
4-
L1002287 by docpadoc, sur Flickr
5-
L1002308 by docpadoc, sur Flickr
6-
L1002321 by docpadoc, sur Flickr
7-
L1002340 by docpadoc, sur Flickr
8-
L1002351 by docpadoc, sur Flickr
9-
L1002402 by docpadoc, sur Flickr
10-
L1002360 by docpadoc, sur Flickr
11-
L1002376 by docpadoc, sur Flickr
12-
L1002389 by docpadoc, sur Flickr