Moons |
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Messages : 53 Depuis le 17 mars 2020 Paris |
penher a écrit : Effectivement très beau travail (AMHA) de Moons en NB..Superbes les photos de NYC...Merci Penher !!! |
charmseven |
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Régulier Messages : 249Depuis le 16 fév 2009 PARIS 15 |
rax a écrit : telemetrix a écrit : Je découvre cet intéressant fil dont la lecture me suggère une question :La recherche de simulation du rendu argentique n'est-elle pas plutôt une recherche non assumée de dissimulation du rendu numérique ? Si l'on pose la question en ces termes, alors deux évidences paraissent s'imposer : - pertinence de l'observation de paradoxal et d'autres : quant on recherche un rendu argentique, le mieux est sans doute d'utiliser la pellicule. - nécessité d'utiliser le digital non pas comme un ersatz jamais assez satisfaisant d'une technique autre mais comme une technique plus jeune aux immenses - mais autres - possibilités notamment créatives. Alors, pour répondre à la question d'origine : pour moi, une image prise sur le capteur d'un M10, même après 50 traitements tous plus sophistiqués les uns que les autres n'aura jamais le rendu de la même image prise à la TriX. No way ... C'est d'ailleurs tout aussi vrai pour les autres boîtiers numériques, y compris, en NB, pour les MM. Toutes les images postées sur le forum et notamment sur ce fil, tendent, pour moi, à le démontrer. Idem pour les tirages que l'on voit en expositions. Ce n'est pas une question de "hiérarchie" mais de choix. Les très nombreuses magnifiques images numériques ( surtout en couleurs) le sont peut-être justement parceque leur rendu numérique est ouvertement assumé. Des propos emprunts de sagesse. Je partage à 100% tout ce qui est dit. Excellente remarque de RAX ! |
M6leica |
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Vieux briscard Messages : 3706Depuis le 17 mars 2012 Bruxelles |
Telcantor a écrit : Hors sujet, un peu, certes, mais...... les gars, comment vous trouvez ce genre d'informations (la façon dont Salgado travaille...)? Pas que je sois un immense fan de Salgado, mais ça m'intéresse tout de même (comme pour pas mal d'autres que Salgado d'ailleurs...) mais j'aurais aucune idée de comment chercher ce type d'informations... Il y a quelques années dans une revue photo, dont j'ai oublié le nom, le tireur numérique de Salgado travaillant à Paris expliqué comment il travaillé avec Salgado. Cordialement M6L. |
charmseven |
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Régulier Messages : 249Depuis le 16 fév 2009 PARIS 15 |
Dedalus a écrit : M6leica a écrit : Telcantor a écrit : Hors sujet, un peu, certes, mais...... les gars, comment vous trouvez ce genre d'informations (la façon dont Salgado travaille...)? Pas que je sois un immense fan de Salgado, mais ça m'intéresse tout de même (comme pour pas mal d'autres que Salgado d'ailleurs...) mais j'aurais aucune idée de comment chercher ce type d'informations... Il y a quelques années dans une revue photo, dont j'ai oublié le nom, le tireur numérique de Salgado travaillant à Paris expliqué comment il travaillé avec Salgado. Cordialement M6L. Réponses Photo (le nom de cette revue que je n’ai plus jamais achetée depuis qu’ils ont donné congé à JC. Bechet et S. Hugues comme des malpropres). Je trouve d’ailleurs que désormais les tirages de Salgado sont atroces, on dirait que tous les curseurs de réglage sont au taquet. AMHA évidemment. Justement au sujet des tirages de Salgado , il y a bien un rapport avec ce fil du forum: une exposition Salgado avait été organisée au dernier salon de la photo , avec une partie tirage argentique et une seconde partie , numérique ; de grands tirages pour ces deux parties , avec un résultat toujours aussi magnifique en argentique et un effet étrange de manque de netteté pour la partie numérique. En cherchant sur internet , l'explication était toute trouvée : dans le tirage numérique était ajouté du grain pour donner un effet argentique ... la seule raison qui me pousse à visiter le salon de la photo est d'essayer de découvrir les progrès en tirage numérique , avec l'amère déception de découvrir trop souvent que les plus beaux tirages sont encore argentiques . Mais il est vrai que le sujet n'intéresse pas grand monde car plus de 90% des images restent à l'état virtuel sur un écran d'ordinateur et la cuisine de rajouter du grain peut me sembler surprenante , sauf au titre de la créativité ? |
BigSteve |
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Membre des Amis Messages : 2032Depuis le 2 fév 2016 Provence |
charmseven a écrit : ...Mais il est vrai que le sujet n'intéresse pas grand monde car plus de 90% des images restent à l'état virtuel sur un écran d'ordinateur ... AMHA, c'est plutôt 99%, voir 99,9% des images qui restent dans les mémoires des photophones et disques durs... Moi-même je culpabilise de faire aussi peu de tirages. |
ADG |
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Membre des Amis Messages : 1528Depuis le 19 avr 2020 Grand Est |
Tu n'es pas seul a culpabiliser BigSteve Depuis que je ne fais plus que du numérique je ne couche que très peu de photos sur papier Force est d'admettre que même si je reste modéré dans mes mes prises de vue, je déclenche tout de même beaucoup plus que lorsque j'utilisais du film ! David |
remi56 |
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Habitué Messages : 639Depuis le 18 jan 2009 Drome, Buis-les-Baronnies |
Je relance ce fil un peu ancien: Avez-vous essayé le réglage « monochrome » du M10 et qu’en pensez vous (j’ai un M10-P)? Merci de vos remarques et expériences. mutatis mutandis
http://store.blurb.fr/ebooks/p35b7c0f263871911095e |
tenmangu81 |
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Membre des Amis Messages : 3554Depuis le 7 jan 2012 Paris |
remi56 a écrit : Je relance ce fil un peu ancien:Avez-vous essayé le réglage « monochrome » du M10 et qu’en pensez vous (j’ai un M10-P)? Merci de vos remarques et expériences. Ce réglage n'est pertinent que pour du jpeg sorti du boitier, non ? |
Al |
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Messages : 61 Depuis le 21 nov 2006 Paris |
Oui, le raw reste du raw de M10 donc avec couleurs dirons nous. Le réglage monochrome permet aussi la visualisation sur l’écran du M10 en n&b sans avoir l’obligation d’une production jpeg monochrome et/ou jpeg+raw. Vous pouvez ne produire que des raw mais visualiser en n&b |
Alexeï |
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Régulier Messages : 256Depuis le 16 mars 2017 Paris |
Je me permet de rebondir sur cette histoire de copier le rendu argentique. Je comprend la volonté/curiosité d'expérimentation cependant je ne comprend pas l'intérêt esthétique... C'est moche. Surtout que dans la majorité des cas on prend une image RVB que l'on passe en niveau de gris : cela ne fonctionne pas, c'est antinomique. C'est comme un type qui joue une pièce de piano au clavecin cela ne fonctionne pas. Faire du film c'est : - Aider le marché du film qui se sort d'une gueule de bois de 15 ans. - Une expérience photographique du temps long (on oublie ses images)... Contrairement au numérique qui joue sur l'instantanéité. - Un rendu esthétique particulier que ce soit : une impression de profondeur de champs que l'on n'aura jamais avec le numérique (un peu moins qu'en MF mais on navigue tout de même dans les différents plans d'une image), un rendu organique propre à chaque structure de grain et d'émulsions ou bien un large choix créatif de "preset" car ils sont déjà prédéfinis par l'émulsion choisie. Au final je rejoint la réflexion de Telemetrix : On ne peut pas avoir le "cul entre deux chaises" (passez-moi l'expression) surtout lorsqu'il s'agit de choix esthétique. Un outil photographique est avant tout un choix, un medium de son expression artistique (format, émulsion, capteur numérique). Ainsi singer un medium c'est un manque de parti pris esthétique voir un affront à ce dernier. Ainsi, on en fini par se moquer du beau. Cela peut faire parti d'une démarche de réflexion artistique mais je ne pense pas que ce soit le sujet ici, nous ne sommes pas ici pour philosopher. |
"+1" de la part de : Laurent B |
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Fredb |
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Spécialiste Messages : 1021Depuis le 14 jan 2006 Toulouse |
Alexeï a écrit : Je me permet de rebondir sur cette histoire de copier le rendu argentique.Je comprend la volonté/curiosité d'expérimentation cependant je ne comprend pas l'intérêt esthétique... C'est moche. Surtout que dans la majorité des cas on prend une image RVB que l'on passe en niveau de gris : cela ne fonctionne pas, c'est antinomique. C'est comme un type qui joue une pièce de piano au clavecin cela ne fonctionne pas. Faire du film c'est : - Aider le marché du film qui se sort d'une gueule de bois de 15 ans. - Une expérience photographique du temps long (on oublie ses images)... Contrairement au numérique qui joue sur l'instantanéité. - Un rendu esthétique particulier que ce soit : une impression de profondeur de champs que l'on n'aura jamais avec le numérique (un peu moins qu'en MF mais on navigue tout de même dans les différents plans d'une image), un rendu organique propre à chaque structure de grain et d'émulsions ou bien un large choix créatif de "preset" car ils sont déjà prédéfinis par l'émulsion choisie. Au final je rejoint la réflexion de Telemetrix : On ne peut pas avoir le "cul entre deux chaises" (passez-moi l'expression) surtout lorsqu'il s'agit de choix esthétique. Un outil photographique est avant tout un choix, un medium de son expression artistique (format, émulsion, capteur numérique). Ainsi singer un medium c'est un manque de parti pris esthétique voir un affront à ce dernier. Ainsi, on en fini par se moquer du beau. Cela peut faire parti d'une démarche de réflexion artistique mais je ne pense pas que ce soit le sujet ici, nous ne sommes pas ici pour philosopher. Je suis d’accord à 200% |
tenmangu81 |
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Membre des Amis Messages : 3554Depuis le 7 jan 2012 Paris |
Alexeï a écrit : Au final je rejoint la réflexion de Telemetrix : On ne peut pas avoir le "cul entre deux chaises" (passez-moi l'expression) surtout lorsqu'il s'agit de choix esthétique. Un outil photographique est avant tout un choix, un medium de son expression artistique (format, émulsion, capteur numérique). Ainsi singer un medium c'est un manque de parti pris esthétique voir un affront à ce dernier. Ainsi, on en fini par se moquer du beau. Cela peut faire parti d'une démarche de réflexion artistique mais je ne pense pas que ce soit le sujet ici, nous ne sommes pas ici pour philosopher.Il m'est arrivé, non pas de simuler un film (impossible, sinon de s'en rapprocher) mais de simuler de l'argentique à partir du numérique pour un projet précis. Je ne jetterai jamais la pierre à un photographe qui prend ses images en numérique et les convertit en N&B en y ajoutant du grain, si c'est son choix personnel et son moyen d'expression privilégié. Pour ma part, j'adhère néanmoins à ce qui est dit par Alexeï et Telemetrix, et le traduis dans la pratique : j'utilise le numérique comme du numérique avec un boitier Leica (M240), mais aussi l'autre "extrême", à savoir l'argentique en 6x6 N&B avec un vieil Hasselblad 500. Cette complémentarité me séduit, et je pars avec l'un ou l'autre boitier, et avec une seule optique, suivant la sortie que je fais et l'humeur du moment. La contrainte est un exercice très formateur. |
Al |
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Messages : 61 Depuis le 21 nov 2006 Paris |
Alexeï a écrit : Je me permet de rebondir sur cette histoire de copier le rendu argentique.Je comprend la volonté/curiosité d'expérimentation cependant je ne comprend pas l'intérêt esthétique... C'est moche. Surtout que dans la majorité des cas on prend une image RVB que l'on passe en niveau de gris : cela ne fonctionne pas, c'est antinomique. C'est comme un type qui joue une pièce de piano au clavecin cela ne fonctionne pas. Faire du film c'est : - Aider le marché du film qui se sort d'une gueule de bois de 15 ans. - Une expérience photographique du temps long (on oublie ses images)... Contrairement au numérique qui joue sur l'instantanéité. - Un rendu esthétique particulier que ce soit : une impression de profondeur de champs que l'on n'aura jamais avec le numérique (un peu moins qu'en MF mais on navigue tout de même dans les différents plans d'une image), un rendu organique propre à chaque structure de grain et d'émulsions ou bien un large choix créatif de "preset" car ils sont déjà prédéfinis par l'émulsion choisie. Au final je rejoint la réflexion de Telemetrix : On ne peut pas avoir le "cul entre deux chaises" (passez-moi l'expression) surtout lorsqu'il s'agit de choix esthétique. Un outil photographique est avant tout un choix, un medium de son expression artistique (format, émulsion, capteur numérique). Ainsi singer un medium c'est un manque de parti pris esthétique voir un affront à ce dernier. Ainsi, on en fini par se moquer du beau. Cela peut faire parti d'une démarche de réflexion artistique mais je ne pense pas que ce soit le sujet ici, nous ne sommes pas ici pour philosopher. Je pense la comparaison avec le clavecin/piano hasardeuse, le piano a été “inventé “ après le clavecin (un peu avant mi XVIII) et par exemple nombre d’œuvres de Js Bach, pour nommer un compositeur, ont été je crois composé pour clavecin d’abord, comme les variations Goldberg, et sont indifféremments jouées au clavecin ou au piano avec le même bonheur. Il a aussi vraisemblablement composé pour le piano. |
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