Pascal68 |
|
Messages : 28 Depuis le 26 mai 2003 Saint-Louis 68 |
Pour ceux que cela intéresse:
http://www.dpreview.com/news/0403/04031101epsonrd1.asp et pour plus de photos: http://pc.watch.impress.co.jp/docs/2004/0311/epson2.htm Pascal 68 |
Summicron2 |
|
Membre des Amis Messages : 3888Depuis le 19 juin 2003 Europe |
Comme toujours les auteurs du test ne se mouillent pas mais ma religion est faite : c'est de la merde dans un bas de soie
Cela dit, p. 108, une phrase m'intrigue: citation : RP est le premier magazine à avoir mis en avant la différence de nature entre les profondeurs de champ en argentique et en numérique. Cette dernière est plus "saccadée". L'impression de netteté est là, mais le passage du flou au net plus brutal, moins progressifje n'ai pas compris |
rederon |
|
Habitué Messages : 808Depuis le 13 juin 2003 Saint-Cloud |
Au sujet de la profondeur de champ, c'est en effet étrange.
Je n'ai pas lu l'article de RP, mais j'avais toujours cru que la profondeur de champ ne dépendait que des caractéristiques intrinsèques de l'objectif. Pour faire une véritable comparaison, il faudrait comparer le même objectif avec un film et un capteur de taille identique... Est-ce que RP ne serait pas en train de brasser de l'air histoire de se faire un coup de pub ? Stéphane |
Jean D. |
|
Membre des Amis Messages : 6245Depuis le 24 jan 2004 Paris |
Bonjour !
Merci, Mektoub, pour cette citation... Réponses-Photo, p. 108, a écrit : RP est le premier magazine à avoir mis en avant la différence de nature entre les profondeurs de champ en argentique et en numérique. Cette dernière est plus "saccadée". L'impression de netteté est là, mais le passage du flou au net plus brutal, moins progressif<< RP est le premier magazine... >> : cette phrase traduit une auto-satisfaction plutôt naïve, car on ne peut comparer que ce qui est vraiment comparable, et cela ne l'est plus... En l'occurrence, les trois paramètres en jeu sont très différents :
Rederon a écrit : Pour faire une véritable comparaison, il faudrait comparer le même objectif avec un film et un capteur de taille identique...Bien à vous, Jean D. « Wir werden Barnacks Kamera bauen ! » (Nous fabriquerons l'appareil photographique de Barnack !)
Ernst Leitz II (1924) |
Lison |
|
Spécialiste Messages : 2054Depuis le 29 mai 2003 50°48' 45.22" N 4°19' 24.74" E (Bruxelles) |
JeanD,
la PdC est beaucoup plus étendue en numérique, avec petits capteurs, qu'en argentique (c'est même LE problème). Par contre, vous avez raison ; on ne peut comparer la PdC obtenue en argentique avec celle d'un APN. De manière générale, la PdC dépend de trois facteurs objectifs (Focale, Ouverture relative du diaphragme, Distance de mise au point) et d'un "critère de netteté" variable selon les formats de prise de vue et dépendant de l'acuité de l'œil humain (cercle de (con)fusion). Mais, la différence d'ASPECT ou de CONFORMATION de la netteté apparente vient surtout de ce qu'en argentique, la structure du film est aléatoire, tandis que celle des capteurs est régulière et que l'image résulte d'algorythmes de dématriçage (comme, en argentique, certains aspects de l'image dépendent du traitement chimique). Cordialement. |
Jean D. |
|
Membre des Amis Messages : 6245Depuis le 24 jan 2004 Paris |
Bonjour ! Lison a écrit : la PdC est beaucoup plus étendue en numérique, avec petits capteurs, qu'en argentique (c'est même LE problème).Oui, Lison, tout à fait d'accord, c'est bien ce que je pensais, mais j'ai l'impression que "Réponses-Photo" assure que la profondeur de champ paraît faible en "numérique", ce qui me semble contradictoire... Vous avez tout à fait raison : Lison a écrit : la différence d'ASPECT ou de CONFORMATION de la netteté apparente vient surtout de ce qu'en argentique, la structure du film est aléatoire, tandis que celle des capteurs est régulièreLa structure du film n'est pas ordonnée, car les cristaux photosensibles sont statistiquement répartis de façon aléatoire (en raison de leur mode d'épandage), tandis qu'au contraire sur un capteur numérique les éléments photosensibles sont alignés rigoureusement, selon un canevas orthogonal de type "abscisse / ordonnée" (par construction). Une image argentique demeure "fluide" en raison de ce caractère aléatoire : aucun ordonnancement ne peut apparaître et sa "fluidité" persiste lors de l'agrandissement (jusqu'à la limite de l'apparition distincte des divers ensembles cristallins, c'est-à-dire jusqu'à l'apparition du grain, en relation avec le "cercle de confusion" que vous évoquez, propre à chaque observateur) ; la limite de la profondeur de champ apparaît de façon progressive, uniquement gouvernée par les trois facteurs que vous citez (distance focale, ouverture relative du diaphragme et distance de mise au point). Comme vous le dites fort justement, Lison, l'image numérique a recours à des algorithmes de dématriçage ; cette opération mathématique doit engendrer un seuil soudain de définition. Voici peut-être l'explication de cette affirmation de "Réponses-Photo", qui assure qu'en "numérique" la profondeur de champ << est plus "saccadée". L'impression de netteté est là, mais le passage du flou au net plus brutal, moins progressif >> ; je suppose que le rédacteur signifie qu'en "numérique" la limite de la profondeur de champ apparaît de façon assez tranchée, le "seuil soudain de définition" que j'évoquais plus haut se traduisant, en somme, comme un effet de "tout ou rien"... Bien cordialement, Jean D. |
zorro |
|
|
hehe!!
en reponse à NATHAN, blancbec, je crois que tu te met le doigt dans le... les poussières ne sont pas dans ton viseur mon garçon, mais dans ton oeil ! et ça va pas s'arranger... c'est toi qu'on devrais expedier en germanie allez salut duCON sans les couilles ! signé ZORRO, défenseur de Jean D et du Forum |
Summicron2 |
|
Membre des Amis Messages : 3888Depuis le 19 juin 2003 Europe |
Je pense que RP vient de découvrir le fameux BOKEY (de "bouquet") : le passage flou-net dépend de la forme des lamelles du diaph.
15 ans après |
Jean D. |
|
Membre des Amis Messages : 6245Depuis le 24 jan 2004 Paris |
Bonjour ! En effet, Summicron 2, c'est bien possible et en ce cas plutôt amusant...
Une petite rectification : cela s'écrit BOKEH, avec un "H" ... Et merci pour l'étymologie fondée sur "bouquet" ! ...Il est vrai qu'on dit "diaphragme-iris" ! Bonne journée fleurie, Jean D. |
mektoub |
|
Vieux briscard Messages : 3045Depuis le 25 fév 2004 Wallonie |
si je puis me permettre, le bokeh a déjà été traité plusieurs fois sur Summilux, mais surtout je voudrais préciser que celui-ci est principalement lié à la formule optique et à la correction des aberrations chromatiques, et dans une moindre mesure aux nombre de lamelles de l'obturateur (contrairement à une idée reçue) |
Summicron2 |
|
Membre des Amis Messages : 3888Depuis le 19 juin 2003 Europe |
Le sujet est controversé.
n'étant pas compétent, je me garderai d'affirmer. Il m'a semblé que le nombre de lamelles permet d'avoir un trou bien rond, et que la disposition du diaph dans le système optique jouait aussi un rôle. Du moins c'est ainsi que la doc Canon 8) explique que ses objectifs L ont un beau bokeh Pour le M numérique : Kina 2006; PMA 2005: présentation du projet. |
mektoub |
|
Vieux briscard Messages : 3045Depuis le 25 fév 2004 Wallonie |
oui mais la recherche d'un beau bokeh se fait en général à pleine ouverture, et là, forcément "le trou est toujours parfaitement rond" |
Jean |
|
Spécialiste Messages : 2022Depuis le 17 août 2003 Bordeaux |
Pour le M numérique voir le dernier "Réponse-Photo" N° 150 actuellement en vente.
Trés bonne étude du nouvel Epson télémétrique M avec inévitablement des suppositions et autres interrogations sur le futur M, à partir de raisonnements assez réalistes. Nous l'aurons notre MXD. Jean |
Summicron2 |
|
Membre des Amis Messages : 3888Depuis le 19 juin 2003 Europe |
J'ai trouvé l'article de RP très mauvais parce que :
1°) Il ne dit pas clairement que cet Epson est inutilisable : le télémètre du Bessa R, déjà peu précis à cause de sa faible base, est totalement incapable de faire le point avec le facteur de grandissement imposé par la taille du capteur. 2°) Il ne dit rien de précis sur le futur M numérique alors que l'info existe : même capteur que celui du dos digital, nouvelles optiques. Voyez: http://leica-users.org/v27/msg11412.html |
Jean |
|
Spécialiste Messages : 2022Depuis le 17 août 2003 Bordeaux |
Summicron 2
Que le télémètre du R D1 ait une base un peu courte, personne ne le conteste. Qu'il soit inutilisable me parait excessif. Alors que je n'ai nullement l'intention d'acquérir cet ersatz, fut-il bien né. Même son prix de vente est dissuasif. RP pour qui je n'ai aucune faiblesse, doit avoir les mêmes sources que celles que vous nous conviez à lire, puisqu'il annonce quelque part qu'un M numérique aura nécessairement un capteur plus grand, fourni par Kodak certainement, et que malgré tout Leica devra songer à se pencher sur la conception d'optiques D, pour toutes les raisons que d'aucuns connaissent. L'essentiel est que nous ayons un jour le plus rapidement possible un authentique mécanique télémétrique M, équipé d'un capteur de qualité, permettant d'utiliser encore nos optiques, même si ce n'est pas l'idéal, et éventuellement d'avoir quelques optiques supplémentaires nouvelles, plus adaptées à la taille et aux exigences du capteur. La survie de Leica du reste en dépend même si l'argentique qui a mes préférences arrive à se maintenir. L'avenir du R dans sa forme actuelle, me semble en effet fort compromis, même si le dos numérique prévu est de qualité exceptionnelle. Le prix plus ou moins annoncé étant délirant. Ceci en revanche n'est que mon opinion, et rien d'autre. Bonne journée Jean |
Utilisateurs parcourant cette section : Aucun utilisateur enregistré et 22 invités