nasdak |
|
Habitué Messages : 576Depuis le 22 sep 2005 Lyon |
Bonjour,
pour la petite histoire... j'ai récemment acquis un M2 avec un objectif ; je pensais ne garder que l'objectif et me séparer du M2... mais je suis en train de tomber sur le charme de ce M, tellement plus beau que mon M6 (je ne parle même pas de mon M8!)... Toujours est il qu'en inspectant ce M2, j'ai remarqué que la vis du haut de la bayonette était encore recouverte de son sceau de cire noire... cela dit il ne me semble pas lire un "L" sur ce sceau, mais plutôt un D ou un O ; quelqu'un aurait-il l'explication? merci ! |
nasdak |
|
Habitué Messages : 576Depuis le 22 sep 2005 Lyon |
merci,
et comment pourrais-je savoir quel est ce réparateur? |
Aniki |
|
Spécialiste Messages : 2162Depuis le 16 mars 2008 Montreuil |
J'ai la liste à la maison, donc je peux te récupérer ça ce soir, en rentrant du boulot. La photo c'est bon. Mangez-en. Pour suivre les tribulations de mon livre photo consacré à Tokyo Pour participer à la campagne de financement de Mizuwari, mon premier livre photo. Site : BrunoLabarbere.com ! |
"+1" de la part de : penher |
|
Paradoxal |
|
Membre des Amis Messages : 7830Depuis le 12 fév 2006 Belgique |
Si je peux me permettre...
En voici une qui parut un jour sur Summilux. S'il s'agit d'une lettre "D", cela veut donc dire que ce M2 est passé par Tiranty à Paris. A: Venzlaff, Athène/Grèce B: Leitz, Londres/Grande Bretagne C: Leitz, Milan/Italie D: Tiranty, Paris/France E: Brandt, Stockholm/Suède F: Lutz Ferrando, Buenos Aires/Argentine G: Cattaneo, Gênes/Italie H: Schmitt, Hongkong I: Taeuber, Le Cap/Afrique Sud K: Kleiner, Rio de Janeiro/Brésil L: Leitz, Wetzlar/Allemagne (en relief = fabriqué à, en creux = réparé à) M: Pablo Ferrando, Montevideo/Uruguay N: Lackland, Aukland/Nlle. Zélande O: Odin, Nijmwegen/Pays-Bas P: Perrot, Biel/Suisse Q: Parer, Sydney/Australie R: Sanitas, Bogota/Colombie S: Schmidt, Tokyo/Japon T: Carveht, Toronto/Canada U: Commercial Ultramar, Mexico/Mexique V: Forestier, Valparaiso/Chili W: Optoteknika, Vienne/Autriche X: Fixit, Bagdad/Irak Y: Leitz, New York/USA Z: Reiss & Co., Jakarta/Malaisie Paradoxal |
nasdak |
|
Habitué Messages : 576Depuis le 22 sep 2005 Lyon |
merci donc ce M2 serait passé chez Tiranty, boîte qui semble avoir fermé ? |
kirikou |
|
Habitué Messages : 336Depuis le 28 avr 2010 Paris |
C'est beau ce genre d'histoires |
Métrot Gérard |
|
Habitué Messages : 690Depuis le 1 jan 2005 Paris |
la lettre D était réservée aux ateliers Français qui avaient un agrément.
Cette lettre était marquée dans la cire après chaque réparation. Ceci est abandonné, car de nombreux revendeurs ou collectionneurs avaient fait fabriquer de faux cachets. Donc Leica n'utilise plus ce procédé. Gérard Métrot GM 94 |
Jean D. |
|
Membre des Amis Messages : 6245Depuis le 24 jan 2004 Paris |
Bonjour !
Point d’orthographe au sujet de cette faute récurrente : c’est « baïonnette », pas comme « mayonnaise » ! (mais en anglais : bayonet) « Profondeur de champ » : le mot « champ » s’écrit au singulier, parce qu’il est seul à s’étendre devant le photographe. Quant à « Voigtländer », le nom de cette firme fondée à Vienne (Autriche) par Johann Christoph Voigtländer en 1756 peut s’écrire « Voigtlaender », mais pas autrement… « Leica », « Summicron », « Elmar » etc. commencent par une majuscule. « Vignettage » prend deux "t" en français… Nasdak a écrit : merci donc ce M2 serait passé chez Tiranty, boîte qui semble avoir fermé ?Il s’agit des « Spécialités Tiranty, Paris » (91 rue Lafayette, dans le 9ème arrondissement). Philippe Tiranty (cliquer sur ce nom) fit connaître le Leica en France dès son origine et fut importateur de Leitz jusqu’à sa retraite, survenue dans les années cinquante. Jean D. |
"+1" de la part de : penher |
|
Summicron2 |
|
Membre des Amis Messages : 3888Depuis le 19 juin 2003 Europe |
Comme il y a des niçois au sein de Summilux, ils pourront observer qu'il existe une rue Emma et Philippe Tiranty à Nice, car le premier distributeur français de Leica était originaire de cette ville.
Emma reçut en cadeau un M3 doré selon Prestige de la photographie n° 5, p. 131. Philippe avait une boutique photo Place Masséna à Nice, toujours selon Prestige n°3, p.111. |
"+1" de la part de : penher |
|
Bernard |
|
Vieux briscard Messages : 7265Depuis le 25 mai 2003 Dunkerque |
sur mon beau M3 j'ai le " L " en relief et oui même si quelques micro-poussières ( à peine visibles ) se baladent dans le viseur |
"+1" de la part de : penher |
|
LACORDAIRE |
|
Habitué Messages : 584Depuis le 6 août 2008 Paris |
Connaissant et admirant ton goût, mon cher Jean D., pour l'extrême précision dans tous les domaines, je te signale que sur plusieurs documents (programmes de cours, lettres, factures...) datant des années 60 et jusqu'en 1965, l'adresse de E. LEITZ-FRANCE, SPECIALITES TIRANTY, est 8 rue de la Michodière Paris 2ème, Tél. 742-19-49
J'y fus à un âge juvénile…. Ce point crucial de l'histoire de la Photographie étant (enfin !) précisé, je reste à ta disposition pour te fournir le numéro du registre du commerce. Mais tu dois déjà le connaître et même l'avoir en tête ! Amitiés J-L |
"+1" de la part de : penher |
|
Alternatif |
|
Habitué Messages : 721Depuis le 22 fév 2010 Belgique |
Bonsoir,
J'ai vérifié la présence du cachet de cire sur la baïonnette de mon M3 qui a été révisé chez Leica en janvier 2008. Le cachet est présent mais sans lettre en relief. Il a probablement été effacé par la manipulation des objectifs car au toucher il semble assez tendre. Il est revenu de révision avec deux nouveaux bouchons pour les prises synchro-flash et un petit morceau de revêtement manquant a été rebouché. |
"+1" de la part de : penher |
|
LACORDAIRE |
|
Habitué Messages : 584Depuis le 6 août 2008 Paris |
Je m'aperçois que tu as oublié de préciser, Mon Cher Jean D., que le terme de "baïonnette", avec cette bonne orthographe, ne doit être utilisé sur le site summilux.net que dans l'expression "baïonnette au Leica", et non "baïonnette au canon", formule interdite par les administrateurs. |
"+1" de la part de : penher |
|
Cthulhu |
|
Régulier Messages : 200Depuis le 23 nov 2010 Rennes |
Intervention de modération : les cinq messages ci-dessous proviennent de ce fil. ************************************************************* citation : Ce serait déprécier totalement ce boîtier qui est en bel état d'authenticité avec ce L qui n'est pas "un sceau de révision" mais qui signe au contraire que cet appareil n'a jamais été démonté depuis sa sortie d'usine. La décision de son nouveau propriétaire de le confier à Marc Nicolas pour une révision est sage mais aussi indispensable.Je ne comprends pas l'histoire de ce fameux "L". Est-ce une note visible sur le carnet d'entretien, un sceau sur l'appareil ? Comment savoir si un M a déjà été démonté, si on ne possède pas son carnet de santé ? |
"+1" de la part de : penher |
|
Jean |
|
Spécialiste Messages : 2022Depuis le 17 août 2003 Bordeaux |
Cthulhu a écrit : citation : Ce serait déprécier totalement ce boîtier qui est en bel état d'authenticité avec ce L qui n'est pas "un sceau de révision" mais qui signe au contraire que cet appareil n'a jamais été démonté depuis sa sortie d'usine. La décision de son nouveau propriétaire de le confier à Marc Nicolas pour une révision est sage mais aussi indispensable.Je ne comprends pas l'histoire de ce fameux "L". Est-ce une note visible sur le carnet d'entretien, un sceau sur l'appareil ? Comment savoir si un M a déjà été démonté, si on ne possède pas son carnet de santé ? Ce n'est pas une "histoire" c'est un fait historique Sur tous les Leica M jusqu'au M5, le logement de la vis de fixation supérieure sur la ceinture du boîtier de la bague prévue pour recevoir la baïonnette d'un objectif était comblé, une fois la la vis serrée, par une cire noire sur laquelle était appliquée l'empreinte de la lettre L de Leitz. Cette"signature" n'apparaissait que sur les boîtiers sortis d'usine. Lors d'une révision dans un atelier agréé par Leitz, ce sceau ayant sauté lors du démontage, cet emplacement, une fois la réparation effectuée, était rempli à nouveau de cire et le réparateur appliquait alors l'empreinte de la lettre D, signant ainsi un appareil démonté ou dépanné. Cette pratique a disparu avec le M4.2. Ainsi cela permet de savoir si un appareil a été démonté ou non, par un réparateur agréé ou un quidam. Ce détail important devient de plus en plus rare, peu de boîtiers ayant échappé à un démontage. On en rencontre quelques'uns encore portant soit un L soit un D. C'est un détail non négligeable lors de l'acquisition d'un boîtier. En effet le L signe une machine inviolée, le D une révision ou une réparation par un homme de l'Art. C'est indéniablement un détail important, (quand il existe !), lors d'une transaction, car même si l'appareil a besoin d'une révision, on a la certitude qu'il n'a pas été bricolé par un incompétent, ce qui arrive parfois. Jean |
"+1" de la part de : penher |
Retourner vers Leica M : boîtiers
Utilisateurs parcourant cette section : Aucun utilisateur enregistré et 36 invités